Nous lisons quelques passages du livre "Marcher - Eloge des chemins et de la lenteur" écrit par David Le Breton. Ces textes nous permettent de commencer à approfondir notre réflexion sur les espaces extérieurs et nos façons de les "habiter".
Voici quelques réflexions sur le passage " Marcher en ville", pages 115 -127.
AUDREY :
Ecrit nº2
Une
ville est un espace urbain où
se concentre une large population humaine et ses diverses activités. Au cours de l’histoire,
les villes se sont progressivement multipliées autour du globe, avec une puissante
croissance notamment
au vingtième siècle. Selon David Le Breton, les villes sont des espaces uniques
et surtout «n’existe que par les déplacements de ses habitants […] qui
l’inventent en la vivifiant de leurs parcours, de leurs rencontres» (115, 116).
Effectivement, l’éveil ou l’endormissement d’un centre urbain dépend entièrement de ses passant.e.s. A
Aix-en-Provence, pendant le jour, la population locale et les touristes profitent bien de la ville. Les lieux s’animent et se transforment en espaces éclatants de piétons
et de mouvements. Les corps et la ville se réveillent. En revanche, quand la nuit vient
régner à Aix-en-Provence, il n’y a plus personne. Les rues semblent abandonnées
et envahies
par le silence. Les corps et la ville s’endorment. Cette atmosphère nocturne
est aussi belle et inspirante que celle qui se manifeste pendant le jour.
Les
villes sont vivantes et toujours changeantes. Comme Le Breton le décrit, «marcher longtemps après dans
la ville où l’on a passé son enfance est comme marcher dans la discontinuité du
temps, des périodes différentes se mêlent, les espaces s’enchevêtrent. […] Les
constellations affectives qui nous portaient dans les rues enfant, adolescent
ou adulte avec des parcours de prédilection, des souvenirs précis,
disparaissent peu à peu avec les rénovations urbaines. […] Une autre ville
prend possession de l’ancienne» (124). Les centres urbains ne sont pas
statiques; il n’y a pas de rituel; c’est une nouvelle aventure à chaque
seconde.
Une
personne qui marche dans la ville devient détective. Mais «les indices qu’[elle]
recherche sont sans utilité autre que d’éblouir l’instant» (120). C’est un
concept qui semble absurde mais c’est tout aussi beau, paisible et méditatif. Marcher dans la ville c’est observer
les autres passants; observer le détail des façades, des fontaines, des
marchés; observer l’ambiance des rues, des cafés et des parcs. Le piéton
«découvre un autre monde, et [en levant les yeux], la route si souvent
empruntée devient soudain mystérieuse» (118). Le passant «transforme la ville
en un théâtre […] construit lui-même des intrigues» (121). Le centre urbain libère toutes personnes de l’ennui et crée un monde majestueux.
DYLAN :
Devoir Écrit 2
Marcher en ville, c’est
traverser un espace créé ; créé par l’homme et aussi créé dans
l’imaginaire d’individu. Dans cet espace les passants ne voient pas seulement
la réalité de la géographie, mais l’espace comment on l’imagine aussi. Bien que
chaque marcheur puisse voir les rues, les bâtiments, la réalité d’un espace,
chacun ajoute quelque chose qui est personnel qui est une idée de l’espace. Ces
idées n’ont ni tort, ni raison.[MC1] C’est comment chaque individu
imagine l’espace et comment cette vue [MC2] du monde peut changer son interaction avec
l’espace après. La perspective d’un espace peut et pourra changer avec le temps
mais aussi avec les autres individus qui existent et qui traversent la ville.
En réalité, la ville est constamment
en flux avec chaque individu qui entre et qui part. Et pour chaque personne qui
regarde, l’espace vrai et l’espace imaginé va changer ; et bien sûr
l’espace vrai va changer avec l’imagination des individus qui vont le changer.
On peut définir l’espace
imaginé avec les « souvenirs » et les expectations de[MC3] l’individu qui regarde (124). Et pendant que la vie de cette personne continue, la
personne va changer en même temps. Selon l’auteur, « Chaque marcheur urbain
porte en lui une mythologie, il est le seul à la connaître, même si bien
entendu elle croise parfois la géographie intérieure des autres » (123).
C’est-à-dire, tout est en flux, pas seulement la ville, et pas seulement
l’individu. Quant à les aux passants,
on peut les décrire comme une multitude d’individus, ou comme un être en
entier. La foule qui existe comme une
masse de mouvement et comme un être soi-même. Cette définition se prête à une regard du monde plus isolé. Le marcheur qui
regarde ne se voit pas dans la foule ; Il est un étranger dans la ville.
Mais, si on envisage le marcheur comme une partie de la foule, on voit la ville
comme un grand appareil qui existe par rapport à l’individu et à la géographie
propre.
Toutes
ces idées valorisent le regard par rapport au toucher. On ne touche pas les
espaces urbains, on les voit et on ajoute l’imagination. Dans une forêt, par contre, on existe dans la nature ce qui demande au marcheur d’utiliser chaque sens.
L’imagination de la forêt est une imagination introspective au lieu d’une
imagination des autres.
MICHELLE :
Le Marcheur en
Ville
Un
marcheur en ville est très différent que la partie qu’on a lu l’autre jour,
pourquoi marcher ? Immédiatement, j’ai noté
les différences. Le marcheur en ville est plus pessimiste qu’un marcheur qui
reste dans la campagne ; peut-être le marcheur en ville se sent perdu dans la
structure d’une ville. Une ville n’a pas d’espaces libres. On n’est pas au à la campagne ou le terroir qui provoque un sentiment, mais il y a des bâtiments
et des gens qui fournissent un rythme pendant le jour. On dit que les villes ne
sont pas distinguées facilement. Cependant, l’auteur note qu’il est important
qu’on n’essaie pas de comparer les villes parce qu’elles sont très similaires
et on peut devenir triste à cause de leur similitude. Il est important qu’on trouve les espaces cachés dans une ville
- les espaces qui sont inconnus aux gens dans la vie quotidienne. On doit
trouver les espaces pour soi-même et les cafés qui fournissent le bonheur parce
que l’esprit change chaque fois qu’on marche. On a dit que le café est le chez-soi de la ville, et c’est vrai. Les cafés
sont des places où on peut se décontracter et retrouver le souffle qu’on a
perdu dans la rue avec les milliers d’autres gens. Un café fournit un espace
confortable pour les gens comme le marcheur, qui cherche la quiétude. C’est[MC1] facile de devenir perdu dans une
ville inconnue, mais c’est aussi facile de trouver la joie parce que chaque
ville célèbre son histoire et sa culture avec d’une façon unique.
L’anonymat est un marqueur des grandes villes et le marcheur existe dans le
contexte de ce sentiment ; sa présence est un choix qu’il doit définir.
Un aspect
qui est aussi intéressant est le lien entre le marcheur, le temps, et les
espaces. Le marcheur a dit que quand on ne traverse pas d’espace depuis
longtemps, il semble que le monde ait changé. La question ici est provoquante.
Les espaces changent pendant les années et les gens changent aussi. Qu’est-ce
qui a créé le changement ? Peut-être c’est le
nouvel esprit du marcheur parce qu’il a changé depuis son retour, ou peut-être
c’est la ville ; mais une ville ne peut pas changer sans des gens qui
traversent l’espace. Alors, on peut dire que tous les marcheurs changent les
espaces qu’ils traversent et quand un marcheur retourne quelque part, l’espace
qu’il visite est toujours différent. L’esprit du marcheur est plus connecté au
monde parce qu’il prend le temps de voir et d’exister dans une ville. C’est
dommage parce que les villes aujourd’hui sont construites pour le plaisir des
touristes et les gens qui restent un petit peu de temps ; les marcheurs, s’ils
n'essaient pas d'établir leur présence,
peuvent devenir perdus dans les changements de la vie.
[MC1]“Il est facile de…” = niveau de langue plus élevé
PAUL :
Je pense que David Le Breton aime
marcher en ville et il peut trouver des choses qui sont les mêmes que marcher
en dehors de la ville. Il a dit que c’est important d’entendre et regarder
toutes les parties de votre environnement en ville et alors c’est important de
noter comment la nature est différente de la ville. Le Breton expose les
différences entre l’urbanisation et la campagne. Bien qu’il
y ait des édifices différents de la nature, l’auteur est
sensible à marcher en ville.
D’un autre côté,
je ne pense pas que la ville soit meilleure que la nature. Le Breton décrit qu’il y a une importance et
une curiosité quand vous marchez en ville. Je suis d’accord avec l’explication
d’explorer des rues connues et aussi inconnues, mais je pense que marcher à
l’extérieur est très important pour l’âme et nos connexions avec nos terres
natales.
L’auteur dit,
« ‘Je me sentais complètement perdu au milieu de ces foules immenses, du
vacarme des rues et de ces immeubles énormes.’ » Vous pouvez vous perdre dans la ville—les
endroits, les bruits, les gens—tous ces éléments ajoutent de
l’atmosphère en ville. Essentiellement, il dit que la ville est comme un
spectacle de théâtre parce qu’il y a beaucoup de surprises ou de choses qui l’intéressent. C’est amusant
de regarder les gens et les événements en ville. Le Breton pense à comment un
café est comme une fenêtre sur le monde. C’est intéressant de penser à ceci.
Le
manque de ruralité offre une perspective différente. Il est très occupé en
ville et l’ambiance crée une animation qui ne peut pas être vue dans la nature.
J’aime beaucoup la citation: « Être hors de chez soi, et pourtant se
sentir partout chez soi; voir le monde, être au centre du monde et rester caché
au monde. » En ville, chaque
démarche est différente parce que toutes les choses changent et c’est le même cas dans la
nature—il y a les climats différents, les animaux, les plantes, et cetera.
Je pense qu’il est important de marcher dans toutes les atmosphères et noter les
différences de chaque magasin, édifice, café, arbre, et de chaque paysage. Vous
serez ouvert d’esprit en plus et vous pourrez
entendre des choses nouvelles.JANAE :
Devoir Ecrit 2: Marcher: Eloges des
chemins et de la lenteur Janae Lenning
David
Le Breton nous encourage à[MC1]
apprécier la vie, dans la nature ou je pense, autour de beaucoup de gens. La
beauté de l’humanité se trouve dans les gens quotidiens. Comme les arbres, ils
sont tous beaux biens sûrs. Ce n’est pas pour nous dire que juste les
arbres sont beaux. Non, il faut qu’on les regarde avec une
fascination simple. Avec des yeux ouverts, nous devons regarder le monde et la
vie qui le compose. Le Breton a parlé de l’émerveillement qui vient avec les
yeux ouverts et l’âme ouverte. Dans la forêt, on marche entouré par des
plantes, des animaux, des arbres, des insectes, etc. Si on pense aux choses qui se passent dans chaque être ou
créature, c’est époustouflant ! Le
Breton a trouvé des forêts ou des campagnes
plus géniales grâce à l’absence des personnes.
Pourquoi
la ville est meilleure sans les gens ? Le Breton se sent moins seul quand
il est seul, qu’avec beaucoup de gens. Je le comprends un peu parce que la camaraderie
n’est pas la même chose que la présence des autres.
Mais, aussi
j’aime bien qu’il parle du flâneur. « Le flâneur est l’artiste de la
ville, une sorte de détective amoureux qui observe les passants comme le détail
des façades ou l’ambiance des rues. Il n’est pas en quête d’un criminel mais
des traces heureuses de vie, de scènes qui l’émeuvent ou le réjouissent, de
chose à raconter ou à se remémorer. » Flâner, c’est marcher sans raison ou
but. Mais s’il y a un objet, c’est voir la vie qui se passe. On peut s’asseoir
ou regarder ou faire du shopping ou lire quelque chose ou n’importe quoi.
Souvent aux
Etats-Unis, il faut qu’on fasse quelque chose. Ce n’est pas trop important quoi
ce qu’on fait, mais le fait qu’on fait
quelque chose. Si on ne fait rien, pourquoi exister ? Mais au selon le
point de vue de Le Breton, la signification d’être se trouve dans être et la
joie qui vient d’être. Et si on vivait
seulement ? Est-ce que ça suffit ? Dans les yeux du flâneur, oui. La
vie humaine est précieuse parce qu’elle existe. La vie est un miracle chaque
jour. Comme on regarde la forêt, la même curiosité est essentielle pour
apprécier la vie ! Les systèmes biologiques qui se composent les fonctionnements d’une main sont incroyables !
L’harmonie nécessaire pour la coexistence de nos cellules est extraordinaire.
Donc, si on pense quand
on voit les autres dans la rue, c’est étonnant. De plus, la vie n’est pas juste
la biologie ! La biologie me stupéfie mais les émotions, les
personnalités, les dons ou compétences, et les pensées de tout le monde sont sans
limite. Toutes les choses font une histoire de chaque personne. Chaque personne
a une histoire même. Alors, être un flâneur n’est pas la façon américaine de
prendre son temps mais, quel
JULIE:
KACI :
quelque une chose, dans ce cas- la ville, peut être
touchante et émouvante. Ensuite il note que sa propre connexion à la ville est
encore un mystère pour lui. Quand il décrit la ville, il dit qu’on se détache
du reste du monde et efface des éléments de la nature, comme les collines, les
forêts et les rivières par exemple. Ceux qui apprécient la ville célèbrent son
urbanité. Ils le considèrent comme urbain, pas rural, et ils embrassent les
caractéristiques qui viennent avec eux. Cela inclut les sacs en plastique et
des bouteilles sur le sol. John Muir, le découvreur et inventeur de la vallée
de Yosemite, dit que même s’il est un marcheur infatigable qui avait été dans nombreux endroits, il a trouvé que son chemin
dans New York était très difficile. Il a dit
qu'il se sentait perdu et ne pensait pas qu'il ne trouverait jamais sa
destination qui était Central Park. Par conséquent, même si il n'a pas été dans
une forêt ou exploré les vallées et les
collines, les grands immeubles ont rendu son
excursion difficile. Aussi, il y a beaucoup
de métaphores utilisées dans ce chapitre. Par exemple, il dit que le café est
le chez-soi de la ville, les bancs sont des oasis, des
lieux de repos et de rassemblement de soi après la satisfaction des
sens. Et à la fin du chapitre, j’aime quand il
dit que la marche urbaine ne se réduit pas à des impressions purement esthétiques,
mais elle est condensée avec toute l’ambivalence du monde et il est appelé parfois
un mélange de grâce et de dégout. A mon avis, c’est un résumé précis en ce qui
concerne les pensées des auteurs et le «pourquoi» de ces sentiments émotifs [MC1] qu'il a décrit comme un
mystère au début du chapitre
LAURELLA:
ne, et soi-même.
MAXINE :
Le Devoir
« Marcher : Éloge des Chemins et de la Lenteur » (p. 115-127)
La vie est belle si vous la cherchez. À l’intérieur vous pouvez imaginer
l’extérieur, la vraie vie, la nature, l’air frais, les sens de la vie. C’est super jusqu'à ce que vous vous
endormiez. Souvent, dans les immeubles et dans ma
maison, je m’ennuie et je gaspille beaucoup de temps. C’est toujours la même chose à
l’intérieur. Il n’y a pas de la vie qui
pousse, qui fleurit, ou qui m’intéresse.
Pour cette raison, il est nécessaire d’aller
dans le monde, dans les parcs, les bois, et plus. Toutefois, la marche est quelque
chose de spécial et différent pour chaque personne. Pour moi, c’est la chance de
découvrir quelque chose de diffèrent dans le monde ou en moi-même.
En particulier, il y a une ville que je pensais connaître. C’était ma maison, le lieu où j’ai
grandi. Mais, un jour, quand j’avais seize ans, pour
la première fois, j’ai décidé de marcher seule, pas juste pendant cinq minutes, trente minutes, ou même une heure. C’était environ deux heures que
j’ai marché.
Cette durée n'a pas été intentionnelle. Je ne voulais pas m’arrêter. J’ai pensé que je connaissais ma
ville, mais vraiment, j’ai manqué beaucoup d’endroits. Il y a une tour d’horloge, un rue avec des petits magasins
mignons, deux étangs, un court de tennis, et même plus.
Tout cela était autour de moi. Je devais aller là-bas pour le voir. C’est devenu une tradition pour moi. Je faisais des marches longues, et
j’essayais de trouver de nouveaux endroits chaque fois.
De temps en temps, j’aimais faire une pause, m'asseoir sur un banc, et écouter les sons de la
nature. Parfois, ce sont les petites choses dans la
vie qui sont les plus significatives.
KACI :
Le Marcher en Ville
Ce chapitre contient une
grande description de la beauté de l'urbanisation. En outre, il met en lumière
la beauté naturelle qui se trouve tout en marchant dans les rues de la ville. L'auteur
commence son histoire en disant qu'on ne
sait pas toujours pourquoi LAURELLA:
Marcher dans la ville
Je suis en
d’accord avec l'idée que les villes sont des microcosmes, où les hommes
s’arrangent du soleil, du vent, etc. Mais je pense aussi qu’il y a des
microcosmes dans les villes- chaque café, chaque immeuble. Les marcheurs sont
un microcosme, un ensemble de gens qui avancent comme un banc de poissons.
Mais chaque personne a un but ; chaque personne pense seulement à sa
destination. Tout le monde pense à l’avenir ou au passé, perdu dans son esprit.
Cette chose contribue à l'anonymat du marcheur. On n’a pas une identité
extérieure, parce que les hommes sont bloqués dans leur tête. Mais si quelqu’un
marche pour le plaisir, c’est une expérience spirituelle, comme la méditation
ou la prière. C’est le flâneur. Il observe tout, il rumine sur tout. Les temps
ralentissent [MC1] quand
on observe tous les petits détails.
Ma citation préférée est « Chaque marcheur urbain porte en lui une mythologie,
il est le seul à la connaitre, même si bien entendu elle croise parfois la
géographie intérieure des autres. » Chaque marcheur a un plan mental de sa ville et je pense que le plan n'est le même
pour personne. Si on marche avec un ami ou si on passe devant la même femme
chaque jour on dit « Bonjour ! », les plans se chevauchent. Mais chaque endroit
a une importance différente pour chaque marcheur, avec ses souvenirs privés et
ses observations spécifiques.
Je pense que marcher à la campagne est beau et agréable, une journée
dehors ! Mais je pense que marcher dans une ville est une journée au fond
de soi-même et le lien entre les autres, son environnement quotidienMAXINE :
Dans
le chapitre “Marcher en Ville” du
livre “Marcher: eloge des chemins et de la lenteur, ” David Le Breton se
concentre sur l’état et l’esprit
d’un marcheur dans une ville et sur ce que ceci
signifie d'être un marcheur dans les villes différentes. Une chose très
intéressante et révélatrice est que Le
Breton déconstruit et reconstruit l'idée d’un endroit et du temps. En lisant, on gagne une nouvelle perspective sur les
lieux et le concept de temps.
Quand on pense à une ville, on pense rapidement aux bâtiments qui évidemment construisent l’espace physique. Mais c’est aussi les gens qui produisent une ville et elle “n’existe
que par les déplacements de ses habitants” (Le Bront, 116). Une ville n’est donc pas une ville seulement à
cause de sa position sur une carte ou grâce aux rues et aux bâtiments. Il faut des gens qui y habitent, se promènent
dans les rues, vont
[MC1] aux marchés et aux magasins ou qui
mangent dans un restaurant. Ce type de vie rend la ville des habitants
distincte et puis “la ville construit son propre cosmos” (Le Bront, 116).
A
partir de l’instant où le marcheur entre dans une ville, il ne laisse
aucune trace. Quand il quitte un lieu, on ne peut pas vraiment percevoir qu’il
était là. Dans la montagne, il y a
les sentiers qui changent au fil du
temps à cause des pas des marcheurs.
Mais dans la ville, les trottoirs
“ne retiennent aucune empreinte de pas” (Le Bront, 117). La vie continue quand
nous traversons une ville et nous n’y laissons
pas des marques.
C’est le même phénomène quand une personne retourne
à la ville où elle a grandi ou où elle a passé beaucoup de
temps. Beaucoup
[MC2] pourrait changer dans une ville dans une brève période; des changements des magasins, des maisons déchirées
[MC3] et reconstruites,
de [MC4] nouvelles routes. “Marcher dans la ville ou la
village que nous connaissons [...] la plongée dans une mémoire” (Le Bront, 125)
et on devient un peu nostalgique et on a le sentiment de déjà-vu. Mais ceci ne veut dire pas que ce type de changement est négatif. Ceci montre comment notre
perception d’une ville change au fil du temps à cause des nouvelles expériences et événements et que le temps en
retour change un endroit aussi. Dans ces moments où on se rend compte que le temps est fugace et que comme marcheur
on peut transformer la ville en un théâtre (Le Bront, 121) et on est en train
d’interagir et de créer l’espace constamment, on doit profiter de ce qui est
autour de soi.
[MC4]« des »
deveint « de » deavnat un adjectifs : exemple, « de
nouvelles voitures » « des voitures rapides »
BLAIR :
Dans << Marcher Éloge des chemins et de la lenteur,
>> j’ai lu un extrait qui s’appelle <<Marcher en
ville.>> Je
trouve l’extrait très interessant, mais il y a quelques phrases qui saisissent [MC1] l’attention.
La première phrase était à la page 16: << Nulle
ville ne procure les mêmes impressions ou la même atmosphère
d’un quartier à l’autre, chacun possède sa singularité, son ambiance, ses
énigmes. >> À mon avis, cette phrase est absolument vraie.
Dans chaque ville, il y a des quartiers très différents. Par exemple, à New York, il y a des [MC2] petites
villes comme Little Italy (petite Italy) et
Chinatown (ville chinoise). A Paris, Monmartre est très différent que Ville de la Cité. Philadelphie a South Street.
Je
pense aussi que les personalités des villes sont très différentes. Londres, New York, Paris, Tokyo, Chicago, et
San Francisco sont toutes des grandes villes, mais elles ne sont pas
similaires. Même si elles ont une grande
population, les cultures et la façon de vivre sont très différentes.
J’ai trouvé
une autre idée aussi intéressante et
importante: l’idée que les villes effacent la nature. On peut débattre pour
savoir si c’était possible de
conserver les espaces naturels dans les
villes: on peut avoir des parcs (par exemple Central Park) et des jardins, mais
pour moi, ils ne sont pas la nature sauvage.
Sans la nature sauvage, on oublie le pouvoir et la magie. On oublie le pouvoir et le besoin pour la
nature. Je ne veux pas croire l’idée que
les villes peuvent effacer la nature, mais
malheureusement, ce n’est pas le cas.
Cependant,
l’écrivain a dit qu’il n’y a pas beaucoup d’animaux dans les villes. Je ne suis pas d’accord. Est-ce que vous avez vu les pigeons de
ville? J’ai visité quelques villes comme
Atlantic City, Paris, Philadelphie, Londres, etc, et dans chacune, il y a
beaucoup d’oiseaux. Les pigeons de ville
ne craignent personne ni rien[MC3] . Je vois beaucoup de pigeons à Aix.
J’aime
bien le livre. Marcher est quelque chose
à quoi on ne réfléchit
pas souvent. C’est simple, mais quand on
pense plus, c’est en effet très complexe.
Maintenant, je pense que marcher est être dehors de la vie chaotique, être
plus isolé mais aussi plus connecté aux choses plus importantes, comme le soi
et la nature.
REBECCA :
Analyse
et Réponse à « Marcher en ville »
Pour moi,
marcher dans la ville est aussi intéressante
que marcher dans la campagne ou dans la forêt. C’est vrai, qu’il y a des villes
qui sont plus incroyables que d’autres comme
Breton a dit à la page 115 : « Il y a dans un tel attachement le même
mystère que pour le visage qui éblouit et laisse sans voix ». Je parle des
grandes villes, comme New York City ou Paris. Quand je me suis promenée à Paris
pour la première fois, je suis tombée amoureuse. Tous les bâtiments, toute
l’histoire, toutes les personnes ; pour moi, c’est difficile de me ressentir un
sentiment autre que du bonheur. Je pourrais me
promener pendant des heures sans devenir
fatiguée ou ennuyée. C’est à cause de mon amour
pour Paris que j’ai choisi la langue française pour ma spécialisation. Dans une
ville grande comme Paris, quand on marche, on sent le monde entier à ses mains.
L’émotion des pensées sur la quantité
des personnes qu’il y a est accablante mais dans le bon sens. Pour moi c’est
impossible de me sentir toute seule dans une
grande ville. Les sentiments que je ressens dans une grande ville sont différents
de ceux que je ressens dans la campagne. À la campagne, je suis tranquille et
calme ; j’ai une sensation de paix et de sérénité. Je me perds dans mes
pensées. Dans les villes, je ressens de la capacité; je me sens extraordinaire.
Peut-être c’est à cause de la jeunesse, je ne suis pas sûre ; mais je sais qu’ils sont des sentiments adonnant[MC1] .
Je
ne suis pas d’accord avec Breton quand il a
dit « Les quartiers que nous aimions autrefois… tout cela a disparu ou a
été transformé » (p. 124). Dans le sens littéralement, peut-être les bâtiments
ont changé un peu ; ou peut-être les magasins ont déménagé dans un autre endroit ; mais pour la plupart je
pense que tous les sentiments et souvenirs que nous avons faits dans ces
endroits, restent avec nous. J’ai déménagé d’une petite ville en Floride quand
j’avais douze ans. J’y suis retournée huit
ans plus tard et beaucoup a changé mais quand j’ai passé devant mon école élémentaire, je me suis souvenu
du temps du « renfoncement » ; quand je suis passée devant mon
restaurant préféré, même si ca son extérieur
a changé, je me souviens d’y être allé avec ma famille après de avoir fini tous
mes devoirs. Oui, c’est vrai : les villes où nous avons grandi pourraient
changer, comme Breton a dit, mais elles ne peuvent pas devenir inconnues parce
que nous les connaissons comme nous nous en souvenons.
[MC1]Toujours
impossible à comprendre. Des sentiments « évidents »,
« manifestes », « puissants »... ??