Jeudi 24 novembre, nous avons reçu Karine Hénot, ancienne chanteuse d'opéra pour travailler à partir des textes de Valère Novarina. Ce fut l'occasion de travailler oralement la langue française et ressentir sa matérialité, son action à l'intérieur de notre corps.
mardi 29 novembre 2016
NOTRE REFLEXION SUR LE CORPS ET L'ESPACE INTERIEUR
L'espace intérieur, notre espace personnel, le lieu de nos ressentis, la place de la langue étrangère dans cet espace... Les body artistes partagent nos champ d'exploration et nous aident à préciser nos réflexions tout en nous poussant à utiliser la langue française à un bon niveau de langue écrite.
Voici les synthèses d'étudiants :
Audrey Zurcher
11/17/16
Body Art
Tout le monde a un corps. D’un point
de vue scientifique ou biologique, le corps est ordinaire et unifie les êtres
humains. D’un point de vue culturel et conceptuel, le corps est unique et il
nous diversifie. Le Body Art est une forme d’art qui concerne le corps
humain. Immédiatement on pense aux tatouages, aux piercings, aux peintures
corporelles, aux scarifications ou aux implants sous-cutanés. Dans ces cas, le
corps est une toile et une installation artistique. Mais le Body Art
peut aussi être une performance contextuelle dans laquelle l’artiste utilise
son corps, pour faire
[MC1] des commentaires
sociaux ou politiques. Ces «spectacles vivants» explorent les
limites physiques du corps, de la douleur, de la violence, de la sexualité, du
pouvoir, de l’individualisme ou encore de la beauté. En général, dans le Body
Art, le corps devient le matériel et l’objet de l’œuvre artistique.
L’art corporel est une pratique
ancienne repérée dans toutes les cultures. Pour certains, le Body Art est tout
simplement une forme d’expression artistique telle que la peinture
ou la musique. D’autres prétendent qu’un corps non marqué est inarticulé et
culturellement perdu; une personne ne peut communiquer et contribuer activement
à une société que si son corps obtient les «marques de la civilisation». Ironiquement,
les marques corporelles peuvent soit représenter une acceptation des normes
sociales et soit, au contraire, affirmer l’indépendance et la non-conformité
aux valeurs conventionnelles. Le marquage du corps et la performance corporelle
concernent l’identité. Le Body Art est très personnel à l’artiste, mais l’aspect social est énorme[MC2] .
Gina Pane, Marina Abramovic, Orlan,
Nikki de Saint Phalle et Cindy Sherman sont parmi les artistes corporelles les
plus connues et sont considérées comme les pionnières du Body Art. A
travers cette forme d’art innovateur, elles ont choqué et provoqué une sorte de
révolution féministe. Toutes cinq explorent le corps féminin socialement et
politiquement. Elles abordent les thèmes de l’identité féminine face aux normes
sociales, de l’objectification la réification
[MC3] du corps féminin
par rapport au pouvoir, du rôle de la femme dans une société patriarcale et des
droits de la femme en général. Elles testent les limites physiques concernant
la beauté, la violence et les stéréotypes.
Le rôle de la femme en tant que mère
et objet de procréation est exploré par plusieurs de ces artistes. Gina Pane,
dans sa performance «Le Lait Chaud», crée sur son visage un mélange de lait et de sang, une
référence à la maternité et au statut de la femme comme objet biologique de
reproduction. Par contre, en exposant l’intérieur du corps féminin dans sa
manière artistique, elle dévoile que ces aspects qui sembleraient une
contrainte, la rendent en réalité plus puissante.
Parallèlement, Nikki de Saint Phalle
explore le corps féminin et les stéréotypes qui lui sont attachés. Avec «Les
Nanas», de gigantesques
sculptures de femmes volumineuses, flamboyantes et multicolores, elle réussit à
rendre le physique de la femme plus fort et dominant. La semaine passée, j’ai
vu l’exposition «Hon/Elle» à Amsterdam qui m’a particulièrement marquée. C’est une «Nana» monumentale avec
de gros seins et un ventre rond, couchée sur le dos avec ses jambes écartées, ses genoux
relevés, offrant son vagin comme entrée au public. Quand on y entre, il y a une
terrasse, un planétarium et un «milk bar». La référence au rôle de la maternité et à l’objectification la réificiation
de la femme est évidente
comme chez Gina Pane. Le pouvoir et la domination que tiennent [MC4] les femmes dans
ces aspects sont aussi représentés.
Marina Abramovic
explore l’endurance et la capacité du corps féminin dans un sens plus général. Elle
pousse les limites du potentiel physique et mental du corps. En se flagellant,
en dansant, en se frappant, en criant ou même en se congelant avec des blocs de
glace, elle redéfinit les normes, contrôle son propre corps et se libère des
frontières socialement construites. En quelque sorte, elle affirme le droit
incontesté de la femme sur son corps.
Orlan démontre aussi la puissance du
choix de la femme et de la solidarité féminine à travers ses auto-hybridations.
Les modifications corporelles qu’elle crée lui permettent de se rapprocher de l’autre. En
surface, le concept de la beauté est différent pour chaque culture, mais Orlan
montre à travers les photos de chirurgie esthétique que ce n’est qu’une
illusion. Peu importent la culture et l’époque, toutes les femmes sont
pareilles; elles sont simplement le produit de la société et des normes devant
lesquelles auxquelles elles doivent se plier[MC5] .
Quant à Cindy Sherman, elle explore la multiplicité de l’image féminine
qui est construite socialement. Elle se photographie représentant la femme du
cinéma, des magazines et des publicités populaires pour critiquer la culture
contemporaine qui est caractérisée par la mise en scène et le rôle assigné
[MC1]Remplacer les verbes ”être” et “faire” quand c’est
possible pour élever encore le niveau de langue. Par exemple, ici on pourrait
dire : « exprimer des
commentaires »
[MC4]Verbe un peu bizarre avec “pouvoir” et
“domination”. La place de pouvoir et de domination qu’occupent les femmes...
[MC5]“se plier à qqche”
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Michelle Blazewicz
Le 22 Novembre, 2016
Synthese – Body Art
Gina Pane, Marina Abramovic, Cindy
Sherman, Niki de St Phalle, et Orlan sont des femmes
qui sont une font partie [MC1] du mouvement de Body Art. Chaque
femme avait un style différent, mais elles sont toutes en train de créer l’intérêt
ou d’encourager tout le monde à[MC2] voir la vie des femmes et ce qui se s’y passe.
Gina Pane est une artiste très unique. Elle a fait beaucoup d’œuvres qui choquent
ses spectateurs et qui provoquent des questions. Elle s’est blessée elle-même pour montrer la violence et
l’oppression qu’une femme voit dans sa vie. Elle est l’une artiste extrême
parce qu’elle n’a pas peur de[MC3] se pousser elle-même et trouver les
limites de son corps et de son esprit. Un exemple de son art et quand elle a coupé
ses poignets dans la robe de mariage mariée [MC4] ; elle montre qu’elle se sent
attrapée dans les préconstruits culturels et ils peuvent être dangereux pour
l’esprit. Elle montre que le corps de la femme est
confronté à la violence et des aux stéréotypes
pendant sa vie.
Par ailleurs, Marina Abramovic est
une artiste qui est aussi intéressante. Ses œuvres sont souvent classifiées comme
des œuvres de sur l’endurance. Elle pousse son corps pour découvrir
quelles sont les limites qui existent et elle veut que ses spectateurs
deviennent une partie de l’art qu’elle crée. Elle aime que les gens fassent de la partie[MC5] de l’art parce que l’expérience est
vraiment une opportunité de se pousser elle-même[MC6] , mais aussi d’encourager les spectateurs à découvrir leurs
limites et ce qui est possible. Un exemple très fort est l’œuvre qu’elle a créée au Musée de Guggenheim, qui s’appelle Rhythm 0. Elle a mis une variété d’objets
sur une table et l’instruction a dit que les gens peuvent faire ce qu’ils
veulent avec elle. Pendant six heures, elle a enduré l’humiliation et la douleur
à cause des spectateurs. À la fin, quand elle a commencé de bouger encore, tous
les spectateurs sont partis parce qu’ils n’ont pas pu confronter ce qu’ils avaient
fait. C’était l’œuvre qui a exploré le mal de l’âme humain et comment on décide
ce qu’on va faire.
De plus, une artiste qui aime jouer
avec le facteur de « choc » [MC7] est Orlan. Elle est une femme qui
a fait beaucoup de modifications de son corps avec des implants, du maquillage,
et des choses différentes. Une œuvre qu’elle a faite
réalisée avait l’intention de provoquer le
choc dans les gens qui la voient. Il y a une œuvre sur le plafond d’une université qui
rappelle le temps de l’esclavage et les ancêtres
qui ont été dérange déplacés par la grande diaspora. Les couleurs
qu’elle a choisisse choisies dans cette œuvre
mettent en valeur les différences physiques des gens. Cependant, on note que
les visages sont quasi identiques et alors, il y a un élément de la similarité. Elle essaie de recréer les
sentiments émotionnels avec les sentiments physiques qu’on ressent avec l’art.
Elle veut que les gens se souviennent le du passé pour comprendre le présent.
Cindy Sherman est une artiste qui
fait le body art avec d’une façon [MC8] différente que les autres. Elle
concentre son art avec sur des photos et des postures de femme. Toutes
ses photos ressemblent comme à[MC9] un pont de temps qui s’est arrêté
soudainement. Elle semble toujours en train de faire sa vie quotidienne quand
l’appareil photo prend la photo. De plus, elle joue avec des styles différents
quand elle prend les photos. Elle porte des robes, des vêtements
professionnels, des écharpes, et des vêtements qui sont informels. Elle peut être
plusieurs personnes différentes parce qu’elle crée les histoires avec ses
photos ; le contexte fournit des questions comme « qui est-ce qu’elle
est » et « qu’est-ce qu’elle fait dans
sur cette
photo ? ».
Finalement, il y a Niki de St
Phalle, une femme qui approche le body art avec un point de vue plus joyeux que
les autres. Elle aime jouer avec le corps féminin ; elle crée des
sculptures et des représentations du corps avec beaucoup de couleurs. St Phalle
essaie de montrer à la société avec son art [MC10] que la femme peut être fière de son corps et que les femmes ont le droit et
la liberté de faire ce qu’elles veulent avec son leur corps. Ils
semblent Il semble [MC11] que les sculptures qu’elle crée sont une déclaration de ce sentiment au
monde. Les corps dansent et célèbrent leur liberté ; c’est un moment
joyeux dans le Body Art parce qu’elle aime le corps et ses représentations.
Toutes les femmes qui font le Body
Art avaient des styles différents, mais l’art avait une intention similaire. Chaque
femme essaie de diriger l’attention au sujet des femmes, leurs corps, et les injustices.
Le body art est vraiment une expérience avec les limites de la société et
l’attention portée aux femmes.
[MC7]Expression bizarre; on dirait “avec le fait de
choquer”, qui aime proposer des œuvres choquantes »...
[MC10]On placerait cette partie au début de la phrase :
“Avec son art, St Phalle essaie de montrer... »
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Maxine Pascal
Honors 411
Professeur Cros
L’art comme une réappropriation de
l’image de la femme
Marina Abramovic, Gina Pane, Orlan,
Nikki de St. Phalle, et Cindy Sherman sont des body artistes. Elles utilisent et transforment leur
corps dans leurs œuvres dans [MC1] des manières très distinctes. Mais,
chacune de ces artistes utilise son corps pour lutter contre les stéréotypes des sur les femmes
et contre les standards corporels qui existent dans notre société. Leurs
capacités et créativité artistiques leurs permettent de créer des œuvres d’art
extrêmement puissantes et uniques et
de reprendre leur pouvoir. En
travaillant avec leur propre corps et en manipulant
l’image de la femme dans leurs arts, elles
montrent aussi qu’il n’y a pas une seule image concrète de la beauté.
Marina Abramovic est une artiste qui
fait des performances corporelles. Dans ses œuvres il est certain que le corps
est quelque chose d’absolument
illimité. Quand on pense aux corps, on pense beaucoup à
ses limites physiques et à la santé, mais elle les brise avec ces actions
artistiques. Par exemple, dans son projet
titré Rhythm 0 dans l'année en 1974
quand elle a eu seulement (0) 28 ans elle a invité le public à faire n’importe quoi avec son corps avec les objets
qu’elle avait mis sur une table. En
dépit du fait que les visiteurs sont devenus violents contre elle, elle était dévouée et a continué cette
performance. Non seulement son travail a
vraiment poussé son corps et son esprit à des [MC2] limites, mais son dévouement a
montré aussi que le corps est plus puissant
qu’on imagine.
Pousser son corps à ses limites est
aussi une idée explorée dans les œuvres de Gina Pane dans lesquelles elle a s’est infligée de la violence et la douleur à
elle-même. Par exemple,
dans une œuvre, elle a porté une
robe de mariée et dans ses mains elle a eu un bouquet de roses. Puis, elle
s’est piquée avec les épines des fleurs. Dans cette création elle voulait
montrer que sa souffrance corporelle n’est rien comparé à la violence contre
les femmes. Ce qu’elle fait avec son corps donne aussi une nouvelle image de ce
qui est beau.
Dans les œuvres d’Orlan, une artiste
plasticienne, elle essaie aussi de changer l’image du corps et reprend le
pouvoir des femmes. Elle fait ceci en promouvant
l'idée qu’il n’y a pas seulement une définition concrète de la beauté et que ce
n’est pas seulement une culture qui dirige ce qui est beau. Orlan a fait une
série de photographie numérique titrée
Self-Hybridation où elle manipule des images et hybride plusieurs
visages des
de femmes de cultures différentes.
Une autre artiste qui a créé des
œuvres qui n'obéissent pas aux standards corporels ou aux normes de beauté est Nikki de St. Phalle. Dans sa vie, elle a créé
beaucoup de sculptures qui s’appellent Nanas.
C’est une exploration et certainement une redéfinition de l'idée de la beauté
des femmes. Les sculptures sont très colorées,
positives, joyeuses et montrent une force de vie. Avec plusieurs oeuvres de son art, Nikki voulait
ouvrir le domaine de l’art contemporain pour qu[MC3] ’il y ait
plus d’artistes féminines.
Finalement, Cindy Sherman transforme
l'idée du corps dans ce sens qu’elle a eu des identités multiples dans ces
œuvres de photographies. Elle a fait des séries de photos dans lesquelles elle était la modèle et a pris le rôle
d’une femme stéréotypée. Sherman, et les autres femmes body artistes, elle se sont toutes
réapproprié l’image de la femme en renouvelant l'idée du corps et de la beauté
de la femme. Ils Elles ont
créé des formes différentes de la femme pour mettre l'emphase sur l'idée que la
femme n’est pas une seule choses ou
un objet. Leur art lutte contre une société plus dirigée par les hommes et les femmes
vraiment fortes reprennent leur pouvoir comme les femmes pour toutes les femmes dans le monde. Je n’avais pas su que le corps
pourrait être une entité puissante et influente et les body artistes m’ont
montrée cette force.
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Dylan Ashton
FRN 411
17 Novembre 2016
Body Art Synthèse
Le Body Art est une mélange [MC1] des arts qui utilisent le corps humain pour
montrer quelque chose au public. La présentation peut être au présent, dans un
moment, ou un moment fixe qu’on revisiterait avec des photos, des vidéos, ou
avec d’ autres images. La présentation peut
être aussi quelque chose qui persiste pendant une période ou
quasi-définitivement, dans le corps ou dans un espace. Les cinq Body artistes
que nous avons étudiés en classe créent leur art en
utilisant des manières uniques [MC2] spécifiques /singulières, et c’est leur individualisme qui définit le genre de Body Art.
La première body artiste
que nous avons étudiée c’était [MC3] était Gina Pané. Elle est une body artiste qui utilise des photos et des collages
pour montrer au public un moment où elle a fait quelque chose. D’habitude, son
art est choquant, les actes qui forcent le public à voir quelqu’un dans un état
de douleur. Comme
[MC4] une Body Artiste, c’est elle, qui est la personne qui ressent la douleur dans
les images, mais avec un but plus grand. Elle veut utiliser ce moment pour
forcer le public à penser à l’autre, la douleur de l’autre, qu’ils ne
ressentent pas. L’acte, par exemple quand elle se pique avec une épine de rose,
a forcé le public à s’identifier avec la femme dans la robe de mariée. Gina
Pané utilise les photos et les collages pour montrer une scène de douleur pour
décrire aux autres la douleur qui existe dans le monde qui, peut-être, n’est
pas toujours visible.
Marina Abramovik par
contre, est une artiste qui crée souvent son art dans un espace public, où les
personnes qui sont présentes peuvent
partager l’expérience avec elle. Avec l’œuvre, The Artist is Present, Abramovic
restait pendant 7 heures par jour, pendant trois mois, et elle a invité le
public à avoir un moment intime dans en sa présence[MC5] . Le but de cette expérience était d’humaniser
l’artiste, et pour avoir des liens authentiques entre deux personnes. Mariana
Abramovic utilise aussi un aspect de longévité qui devient un acte de
persévérance tout comme la douleur que Pané présente. Elle essaye de
questionner la condition humaine en montrant qu’elle fait confiance en l’autre,
confiance qui existe même avant que [MC6] l’art commence.
Une autre Body Artiste qui
fait son travail dans les images est Cindy Sherman. En ayant [MC7] se prenant elle-même comme sujet, elle prend des photos qui
sont censé à montrer une période
spécifique avec un personnage spécifique, dans une réalité spécifique. Par exemple, avec un groupe de photos, elle a
montré « qui est le personnage
féminin d’une ère de film. Ce qui est plus important ce n’est pas les photos seules,
c’est le groupe en entier. Elle permet au public de critiquer les similarités
et les différences entre chaque photo, de chaque personnage
« diffèrent ». Elle demande pourquoi.
Pourquoi sont-elles toutes présentées à d’une [MC8] manière similaire, et pourquoi est-ce qu’on est d’accord
avec ses choix sans protestation. On peut voit l’idéal de cette période à
travers ses photos.
Par contre, au lieu de faire une critique sociale de
la norme sociétale, Niki de St. Phalle a montré sa forme de Body Art avec une acceptation
de la femme non-standard. Elle a créé ces sculptures énormes du corps féminin aux
couleurs vif vives
qui expriment un sens de joie. Opposée
à une société des normes et de l’oppression des femmes, elle a créé un
environnement où on peut célébrer toutes les femmes. Sa forme de Body Art est
la création des corps qui continuent à exister.
Finalement, nous avons
étudié ORLAN. Le Body Art d’ORLAN est multiple, elle travaille dans son propre
corps, mais aussi avec la représentation du corps de l’altérité. Avec son propre corps,
elle a transformé son propre corps [MC9] par des opérations vers son idée de la beauté. Elle a fait des opérations qui ne sont par pas traditionnelles
pour monter que la beauté est relative. Son Body Art va exister avec elle aussi
longtemps qu’elle mais l’art va continuer lui-même dans les images qu’elle a prises.
Un autre aspect de son art c’est
l’altérité. Elle a pris des photos
d’elle même mélangée avec les os d’animaux, et avec des symboles de cultures qui
sont considérés par l’occident comme [MC10] « autre ».
Elle montre ce qui est autre pour forcer
le public à réfléchir à leurs prédispositions
présuppositions de ce qui est autre.
Toutes ces artistes utilisent des manières différentes pour définir le genre du
Body Art. Elles jouent avec leur public dans le sens qu’ils participent avec
l’art s’ils veulent ou s’ils ne veulent pas. Leur art est une expression de ce qu’elles sont et c’est une réponse à une société
qui perpétue le pouvoir
[MC6]Après “avant que” vous pouvez insérer un devant le
verbe qui suit ; forme d’élégance : « Avant que l’art ne commence »
[MC11]Pas nécéssaire, forme orale.
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Cole Simpson
FRE/LIT/ART 411
L’Art Corporel
Les liens que nous avons avec nos propres corps
sont sacrés et puissants, et l’exploration de ces liens dans une représentation
artistique peut donner
[MC1] un message profond. Grâce aux cinq artistes que nous avons étudiées, j’avais j’ai [MC2] découvert des [MC3] nouvelles façons dans lesquelles je peux regarder
mon propre corps, et aussi l’image du corps d’un point de vue sociétal. Ces artistes utilisent leurs corps comme
matière artistique, et c’est la raison pour laquelle leur travail est significatif
et célèbre ; le public peut résonner avec ce qu’elles font, parce qu’elles
s’expriment à travers un moyen d’expression que nous tous comprenons et que
nous sentons. Gina Pane, Marina
Abramovic, Orlan, Nikki de Sainte Phalle, et Cindy Sherman sont des artistes
incroyables qui mettent
sur la scène [MC4] des questions essentielles en utilisant leurs
corps des manières uniques, créatives, et parfois extrêmes.
Gina Pane combattait toutes les formes d’injustice
pendant sa vie, mais elle se focalisait surtout sur le féminisme et la violence
sur le corps des femmes, le corps social, et les sujets politiques comme la
guerre du Viêt-Nam, par exemple. Son art
évoque le sentiment profond avec les spectateurs parce qu’ils peuvent
sympathiser avec son inconfort et sa douleur.
Ses performances incluaient souvent la souffrance et la mutilation parce
qu’elle voulait dénoncer la violence sociale et la violence contre les êtres
humains en général. Elle explorait les
thèmes du corps dans la nature et en public, et le corps dans l’espace et le
temps.
Marina Abramovic est très similaire, en ce qu’elle
travaille avec les performances corporelles à propos des thèmes comme le corps
féminin et son objectivation, mais aussi au sujet des limites du corps, sa
capacité et son endurance. Elle a fait relevé [MC5] des défis incroyables, et ce qui est fascinant c’est
son état de conscience pendant ses performances. Elle dit que quand elle est en train de donner une performance, elle peut pousser les
limites de son corps plus qu’elle pensait possible. L’art corporel dans l’ensemble permet
l’exploration des nouvelles possibilités, et c’est la raison pour laquelle
Marina Abramovic l’a choisi comme [MC6] un moyen
d’expression.
Le travail d’Orlan est un peu différent dans son
style, son exécution, et dans les thèmes sur lesquels il se focalise. Elle s’intéresse aux règles de la beauté dans
la société moderne et au rôle que le corps joue en définissant l’identité. Elle a subi plusieurs chirurgies plastiques [MC7] et elle a montré des photos terribles du processus,
mais pas au
dans le but de [MC8] montrer la souffrance ou la douleur comme Pane et
Abramovic l’auraient fait. Elle est simplement fascinée par la
modification du corps et par sa propre transformation. Elle a conclu qu’il n’y a pas une définition
concrète et possible pour la beauté.
Elle n’utilise pas la chirurgie plastique pour se rendre plus belle
selon les critères sociétaux, mais au contraire, elle le fait pour jouer avec
les standards de la beauté et exprimer son identité. Je crois qu’elle veut mettre en relief
l’importance de
l’[MC9] identité différente. Tout le monde veut se conformer aux règles sociétaux sociétales
et elle veut décourager cette idée.
Dans ses installations et ses photos, les personnages ont souvent des
caractéristiques physiques qui ne sont pas « normales » selon la
culture occidentale aujourd’hui. Elle
utilise ces corps avec son propre corps pour mettre en question la beauté et
pour montrer qu’il y a d’autres manières de la regarder.
Les œuvres de Nikki de Sainte Phalle mettent
l’accent sur les standards de la beauté aussi, notamment sur la figure
archétypique de la femme. Son travail
est très divers, mais l’un de ses grands thèmes est la position de la femme
dans la société et les libertés dont les femmes ont besoin pour être
égales. Ses Nanas et son jardin des
Tarots en Italie créent des espaces dans lesquels on peut être libre. Les corps flamboyants qu’elle a créés sont
joyeux, libres, et sans forme corporelle typique. Comme on voit avec le travail d’Orlan, Nikki
de Sainte Phalle utilise des aspects artificiels pour créer des beaux corps
bizarres mais parfaits dans leurs imperfections. Selon elle, il faut qu’on soit absolument
libre avec le corps et qu’on ne fasse pas attention aux règles sociétales sur
la beauté.
Cindy Sherman utilise effectivement la photographie pour
créer un dialogue à propos de l’identité et de la façon dont les personnages
féminins sont représentés dans la culture populaire. Elle est un chef en ce qui concerne le
placement et la représentation du corps dans les photos, et elle a la capacité
[MC1]Préférer “transmettre un message”
[MC2]Action accomplie li qui se prolonge dans le
présent
[MC3]“des” devient “de” quand l’adjectif précède le nom
[MC4]Ou “mettent en scène”
[MC5]“relever un défi”
[MC6]“comme” + nom direct sans article
[MC7]Plutôt : “opérations chirurgicales”
[MC8]“dans le but de”
[MC9]Plutôt “d’une identité différente” ou “des
identités différentes”
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Blair Hendricks
FRE 411
Le corps et l’art
Le corps et
l’art
Je trouve que l’art
avec le corps est plus intéressant que d’autres
types d’art. Tout le monde a un corps,
et tout le monde est libre de décorer et de s’exprimer avec son corps. En classe, nous avons découvert cinq artistes
différentes qui utilisent leur corps comme un medium. Toutes les artistes sont différentes et les
expriment d’une façon différente. Je
vais discuter mes pensées sur mes favorites des artistes.
Je trouve que la
façon de s’exprimer choisie par Marina Abromavic est très abstraite, et
parfois bizarre. J’aime bien sa vulnérabilité;
c’est authentique, et même si je trouvais ses performances bizarres, je peux apprécier
ses œuvres.
Je comprends mieux sa
performance « l’artiste est présente » que l’autre, quand elle était
sur la table avec les couteaux. Je sais
qu’elle a plein de courage de faire une performance comme ça
[MC1] cela. Je comprends que pendant sa performance « L’artiste est présente », elle veut créer des
connexions authentiques avec les autres, sans dialogue, sans contexte
normal. C’est intime, et je ne pense pas
que je peux faire quelque chose comme ça
cela.
Je pense que mon
artiste favorite est Marie Cristerna.
Quand j’ai entendu l’histoire de Marie Cristerna pour la première fois,
j’ai pensé que c’était tellement [MC2] très bizarre. Mais après avoir regardé son corps, je
comprends. Elle était victime de l’abuse domestique.
Maintenant, elle est le monstre,
et elle ne doit rien craindre. Je
ressens la puissance de son art. De
plus, j’adore tout ce qui est bizarre, alors ce n’est pas étonnant que j’aime
bien l’art de Marie Cristerna.
Je trouve Cisterna intéressante
aussi parce que j’aime bien son œuvre, je préféré
préfère les choses complètement différentes
pour mon propre corps. Pour moi, mon
corps est comme un tableau blanc. Je
n’ai pas de tatouages, et j’ai seulement les bijoux dans mes oreilles. Mon corps représente pour moi les
possibilités, et les choses naturelles.
C’est classique! J’adore les
décorations des autres, mais pour moi, je ne les aime pas et je ne veux pas de
modifications.
L’art de Cindy
Sherman est peut-être le plus difficile techniquement. C’est très difficile de prendre une photo
quand on est en train de faire quelque chose.
J’aime bien l’exploration des femmes dans les films. Même aujourd’hui, pendant la troisième vague
du féminisme, il y a beaucoup de choses à discuter qui concerne la représentation
des femmes dans les films. D’ailleurs,
les rôles des femmes dans les films sont importants aujourd’hui parce que
beaucoup de gens aiment les films classiques.
Même si les rôles et les représentations des femmes sont en train de
changer, les films les plus célèbres montrent les vieilles idées des rôles des
femmes. Quand j’ai vu les photos de
Cindy Sherman pour la première fois, j’ai pensé <<ah c’est chouette, >>
mais c’est tout. Après j’ai réfléchi
plus sur ses photos et les films les plus importants du monde historiquement,
c’est une conversation plus intéressante.
ORLAN est une artiste
française qui est connue pour ses chirurgies plastiques. Elle examine les standards de beauté par les modifications de son corps. Elle examine la beauté avec son projet
« self-hybridations » par les images recomposées avec son visage et
les images des anciens peuples. Je
trouve que souvent, nous utilisons les styles du passé pour créer les nouveaux
modes : les années 60s et 50s, la mode
de « Hollywood classique, » par exemple. Moins souvent, nous utilisions les anciennes
modes ; ils elles ne marchent pas avec nos standards de la
mode et de la beauté aujourd’hui. Le
visage d’ORLAN n’est pas considéré comme l’idée
de la beauté non plus. Par cette
recomposition, ORLAN montre des idées différentes de la beauté, et les
spectateurs peuvent contester nos standards de la beauté aujourd’hui.
Les œuvres de Gina
Pane sont difficiles de regarder parfois.
Elle examine les restrictions des femmes dans la société par les
institutions, comme le mariage. Les
blessures dans sa photographie sont symboliques, mais ils elles sont réalistes, et les spectateurs
peuvent imaginer la douleur des blessures.
J’imagine que Pane veut que les spectateurs essaient d’imaginer la douleur
émotive d’une façon similaire.
L’art avec le corps
est provocateur parce que tout le monde a un corps, et donc tout le monde a une
connexion aux avec les idées
exprimées. Le corps est un aspect
important de la vie, et il influence beaucoup d’expériences de la vie. Alors, ces artistes utilisent cette puissance
pour explorer et exprimer les différentes idées comme la beauté et les
restrictions sociétales. C’est toujours
intéressant.
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French Honors Program
“Body Art”
11/16/16
Janae Lenning
Le “Body Art”
Nous avons
étudié le « body art » en regardant cinq artistes : Gina Pane,
Marina Abramovic, Orlan, Cindy Sherman, et Niki de St. Phalle. Ces femmes nous
ont montré que le corps est aussi puissant pour communiquer et faire de l’art
que tous les autres sujets. Particulièrement, l’utilisation du corps comme
sujet permet à l’artiste de critiquer ou de parler des problèmes humains. Grace
au corps, on peut voir directement comment la société affecte le corps, ou plus
spécifiquement, le corps féminin. Le
« body art » est une façon puissante de créer des images du corps,
par des photos, la performance artistique, le tatouage, la chirurgie
esthétique, le maquillage, les vêtements, la peinture, Photoshop, la sculpture,
etc.
Gina
Pane est une artiste franco-italienne, née le 24 mai 1939 et morte le 5 mars
1990. Elle a eu des parents italiens mais elle a passé la plupart de sa vie en
France. Son art est caractérisé par l’utilisation du corps, dans l’art lui-même
ou dans l’inspiration de l’art. Gina est connue pour la violence qu’elle a affecté
effectuée sur son propre corps. Les
évènements dans les années 60 et 70 ont affecté Gina beaucoup et étaient le
point de départ des de ses sculptures
et des de ses performances
artistiques. Ella a distingué trois
périodes de son art : le corps dans la nature (1968-1971), le corps actif
en public (de 1970- à
la fin des années 70), et la relation entre le corps et le monde (à la fin des
années 70 – la fin de son art). Chaque œuvre frappe le spectateur/la
spectatrice et les le/la fait
réfléchir. Gina a voulu que le public pense vraiment au monde, aux nouvelles, à
ce que qui se passe en réalité.
Souvent elle a fait l’art avec son propre corps pour que les spectateurs ressentent
le pouvoir et la sévérité [MC1] dureté de ce qu’elle veut communiquer.
Marina
Abramovic, une artiste serbe qui est basée à New York City, est une des
artistes les plus connues du
« body art » et de la performance artistique[MC2] .
Selon certains, elle est « la grand-mère de la performance
artistique ». Son art teste les limites humaines. On peut voir dans ses pièces
propositions/oeuvres cette notion de limites
en relation avec la douleur, l’esprit, et le corps. Les instruments et les
parties de la performance comme un couteau, des ciseaux,
le feu, ou les médicaments sont souvent présents pour causer de la peine
ou de la douleur, en même temps qu’ils montrent les relations et les idées
qu’elle veut exprimer. Son art transcende la limite naturelle du soi, du corps,
et de l’esprit. Chaque fois qu’elle fait une performance, les contraintes la
quittent entièrement et elle vit en dehors d’elle-même dans le sens qu’elle
fait des choses presque impossibles. Par exemple, on peut le voir dans la pièce
la performance « the Artist is
Present » elle
a été assise pour huit heures[MC3] ,
sans aller aux toilettes ou [MC4] manger.
Orlan
est une artiste française qui a s’est changée elle-même comme une expression d’art. Par des chirurgies
opérations chirurgicales[MC5] ,
elle s’est transformée. Chaque fois elle documente le processus, du début à la
fin. Même si elle utilise le corps fortement, elle se distingue des autres
artistes du « body art » par la
beauté et la joie qu’elle trouve dans l’art, au contraire des idées de la
douleur, la peine, la souffrance, ou l’endurance des humains. Son art est une
manifestation de ses expériences comme une femme en relation entre avec les
hommes et le monde. Les chirurgies cosmétiques qu’elle a fait réaliser sur elle-même peuvent être vues comme
anti-femme mais pour Orlan, elle voit ses chirurgies opérations chirurgicales[MC6] comme une manière de reprendre son propre corps.
Différemment
qu’Orlan, Cindy Sherman a fait des photos comme la
technique d’art pour s’exprimer. Elle prend des photos d’elle-même, avec de une grande précision
et de la résolution. Dans ses images, elle choisit chaque petit morceau
de son regarde et vêtements de la perspective [MC7] de
l’appareil photo. Les images d’elle-même qu’elle a adoptées communiquent une
critique différente de l’identité, et plus spécifiquement, l’idée de la femme en [MC8] société.
Juste avec elle-même, elle a créé beaucoup de différentes femmes, qui racontent
les histoires de « qu’est-ce que ça veut dire, d’être une femme dans
notre société ? » Donc, grâce à des vêtements, du maquillage, et des
perruques, elle peut montrer des vies et des expériences de plusieurs femmes,
exactement comme elle veut, toute seule.
Finalement et plus joyeuse que les autres, Niki de St
Phalle est une artiste française : une peintre, une sculptrice, et une
réalisatrice. Son art est caractérisé par les couleurs primaires et vibrantes
et les sculptures qui sont souvent de
[MC1]« sévère »
utilisé pour une personne.
[MC2]On
dirait plutôt « de l’art de la performance »
[MC3]Ou
plutôt : « Elle est restée assise pendant... »
[MC4]Ni
manger : « ou » => « ni » dans un contexte négatif
[MC5]On
dirait : « Elle s’est transformée par de multiples opérations chirurgicales. »
[MC6]On
dirait : « Elle s’est transformée par de multiples opérations chirurgicales. »
[MC7]« de
la perspective de »
[MC8]Plutôt
« dans la société »
[MC9]« des »
=> « de » quand l’adjectif précède le nom
[MC10]Bien
différencier « actuel » et « réel »
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