Nous synthétisons l'ensemble de nos premières explorations par la réalisation d'un texte créatif/analytique témoignant de notre relation personnelle avec l'espace de la ville d'Aix-en-Provence et, conjointement, de notre appropriation de la langue.
Voici quelques devoirs produits par les étudiants de la classe :
Proposition d'Audrey :
Devoir Créatif 1 - L’espace
Les fenêtre d’Aix-en-Provence
En me promenant pour la première fois dans les
rues d’Aix-en-Provence, j’ai trébuché
plusieurs fois à force d’avoir les yeux levés vers les fenêtres aixoises. Elles
sont tellement charmantes et intrigantes. Elles créent un espace à la fois
harmonieux et unique. Il me semble que techniquement et culturellement, la fenêtre
joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne européenne. En effet, sa présence
pratique et artistique n’est pas aussi forte aux Etats-Unis. Par exemple, le
matin, il n’y a pas le rituel d’ouvrir la fenêtre pour aérer la chambre, le
linge n’est jamais étendu, les volets en bois sont rares et s’ils existent, ils
sont souvent des imitations esthétiques qui n’ont aucune fonction. J’ai voulu
explorer davantage les différentes fenêtres
qui se trouvent à Aix-en-Provence et qui révèlent l’univers de cette belle
petite ville. Avec les photos que j’ai prises, j’ai créé ma propre «fenêtre» qui, d’après moi, dévoile le paysage, la
culture, l’histoire et la politique aixoise.
Dans mon poème, je montre ce que l’on peut
apprendre à travers les différentes fenêtres. J’ai eu du mal à décider comment le structurer.
Initialement, je voulais me limiter à utiliser des mots évocateurs sans phrases
complètes pour décrire chaque fenêtre individuellement. Mais après avoir pris
toutes mes photos, je me suis rendu compte que les fenêtres d’Aix-en-Provence
sont une seule unité et pour que l’on découvre vraiment l’allure de la ville,
elles doivent être présentées dans un ensemble. Conséquemment, mon poème est un
amalgame omniscient de mes observations des fenêtres en général et, plus précisément,
des fenêtres aixoises.
Essentiellement, la fenêtre est une méthode de communication qui dévoile
plusieurs aspects culturels.
J’ai dédié plusieurs
après-midis à me promener en ville avec ma caméra. J’ai pris des photos de fenêtres un peu partout
dans toutes sortes d’espaces: sur la Place des Cardeurs, dans la Cathédrale
Saint-Sauveur, sur la Place de l'Hôtel de Ville, dans de petites ruelles comme
celle du Puits Neuf, dans mon appartement d’accueil sur le Cours Saint-Louis et
dans le Trustees Room au CEF. Ce n’était pas facile de choisir quelles images
je voulais inclure dans mon projet final, mais je pense que celles que j’ai
choisies représentent Aix-en-Provence assez richement.
Le drapeau français pend à plusieurs
fenêtres. Cela signifie que le patriotisme et
la fraternité nationalistes sont vivement présents dans la ville. Peut-être que
cette démonstration est plus visible suite aux récents attentats, en
particulier celui de Nice, une ville voisine. A travers les fenêtres, nous
voyons que la solidarité est un élément important dans la population aixoise.
La répétition des volets gris-bleus sur les fenêtres est aussi apparente. En
effet, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte-d’Azur,
le Service Régional de l’Architecture et des Espaces Protégés et le Service
Territorial de l’Architecture et du Patrimoine ont mis en place un «Plan de
Sauvegarde et de Mise en Valeur» qui
conserve l'époque de construction et l'architecture de la ville. Pour les
immeubles du quinzième au dix-septième siècle, la restitution de volets doit être
de couleur neutre, de tonalité moyenne ou sombre (gris perle, blanc cassé, bleu
claire, etc.). Cette réglementation exprime une dévotion à l’histoire aixoise
et une détermination à respecter l’architecture traditionnelle. Quant aux
plantes au bord des fenêtres, nous voyons que la nature permute l’urbain et
apporte un peu de vie dans la ville. Cela désigne que les métropolitains aixois
ont quand même une relation intrinsèque avec la végétation et la nature.
Finalement, nous voyons un aspect religieux dans une des fenêtres. Evidemment, c’est celle de la Cathédrale
Saint-Sauveur. Ce vitrail fabriqué avec des verres de couleurs qui laissent
passer la lumière naturelle, représente des moments de la bible et des
portraits de personnages bibliques. Elle confirme que la communauté catholique
est historiquement et numériquement la plus importante à Aix-en-Provence.
La fenêtre est une frontière entre deux espaces qui
marque une multitude de dualités. Il y a des aspects physiques, techniques,
fonctionnels; sociaux, culturels, de mode de vie; ou esthétiques, poétiques,
artistiques. Le dualisme exist entre: intérieur et extérieur, ouvrir et fermer,
privé et
public, cacher et révéler, protection et exposition,
lumière et obscurité, nature et ville, réalité et imagination. Comme illustré dans
mon poème, la fenêtre n’est pas un trou dans le mur, elle n’est pas un espace
vide. Au contraire, la fenêtre est un espace bondé et saturé, symbolique, pratique,
culturel, paradoxal et surtout artistique; un veritable tableau sur le monde.
La fenêtre sur Aix-en-Provence
La fenêtre: un tableau sur le
monde. A Aix-en-Provence, elle nous offre une peinture du paysage, de la
culture, de l’histoire et de la politique aixoise.
La fenêtre dévoile la réalité,
mais force aussi l’imagination pour nous emmener dans la fantaisie. Qu’y a-t-il
derrière ces rideaux? La chambre d’une jeune fille? Une cuisine? Oui, on sent l’arôme
d’un tian enfourné. La petite mémé assise sur un tabouret coupe ses tomates,
ses courgettes, ses aubergines et ses oignons.
La fenêtre joue avec la lumière,
la séduit et la repousse. Une image s’éclaircit. Parfois, elle se transforme et
devient un nouveau tableau onirique. Elle illumine la robe rouge du cardinal et
l’auréole
dorée des saints. D’autres fois, on est aveuglé,
c’est le vide.
Entourée d’une
multitude de dualités, la fenêtre est une frontière. A la tombée de la nuit et
quand le soleil se lève, elle s’ouvre et elle se ferme. Nous pouvons être à l’extérieur
ou bien à l’intérieur, exclus ou inclus, dans le privé ou dans le public.
Au rez-de-chaussée, il
y a la grille de défense, scellée ou vissée sur la vieille façade. Elle protège. Seuls nos yeux, nos voix et
notre souffle parviennent à pénétrer les barreaux en fer forgé. Plus haut, le
linge est étendu. L’homme à l’étage porte une chemise rouge.
Allez les Bleus! A
travers la fenêtre, le patriotisme éclate dans la fierté et la solidarité. Du
bleu dans les ruelles, partout du bleu. Tiens! Du rose, des volets en bois
uniques, des aimants pour les yeux. Et il y a le vert, là où des petites plantes poussent. La nature permute
l’urbain et nous apporte un peu de vie.
La fenêtre, n’est pas forcément
un espace vide comme le suggère notre Larousse. Au contraire, c’est un espace
bondé et saturé, symbolique, pratique, culturel, paradoxal et surtout
artistique.
Proposition de Maxine :
Proposition de Dylan :
Proposition de Maxine :
S e u l e,
Elle
traverse la place.
Ses baskets blanches la rendent efficace
Pour glisser
à sa destination.
Les
écouteurs bouton dans ses oreilles,
Le réveil d’un sommeil,
Et dirige le
rythme de ses pas.
Portable
dans la main, sac sur l'épaule,
Pas de
question, elle est en contrôle.
Vite,
D’un coin de mes yeux
Et de pelage
tout duveteux,
Un objet
apparaît et s’avance vers la
fontaine.
Le chien met
ses bras sur le bord,
Et commence
à boire l’eau tout d’abord.
J’ai jamais
vu,
Un husky
comme lui,
Qui exsude
de joie comme celui-ci.
Lentement,
Avec un air de curiosité,
Un petit
garçon est en train de s’approcher.
Il fait le cercle de la petite fontaine quelquefois
Et la
regarde de tous les angles possibles,
Puis il
devient au monde indisponible.
Attrapé par
une force invisible,
Il jette ses
mains dans l’eau qui est comme un miroir,
Et sur la
surface, il devient une œuvre d’art.
Energiquement,
Elle marche
de gauche à droite,
Dans un état
de hâte,
En pantalon
bleu saphir et chemise à motif à fleur.
Elle regarde
le monde à travers de grosses lunettes,
Et j’imagine
que sa maison est aussi colorée, même sa kitchenette.
Peut-être
elle a des amies qui l’attendent,
Pour venir chez eux
Et éclaircir
leur jour et le rendre joyeux.
Pensivement,
À la
fontaine, un couple est arrivé,
Avec leur
bébé,
Dont la tête
sort de la poussette.
Il est
encore hébété par son ensommeillement,
Mais ses
grands yeux montrent son émerveillement.
Les parents passent un bref instant,
Pour aussi
regarder ce spectacle accueillant,
Mais le regard qu’ils ont pour leur bébé est
complètement aimant
Une plus grande image
Dans le livre “Marcher; Eloge des
Chemins et de la Lenteur,” David le Breton parle beaucoup de l'idée des gens
dans une relation avec leur environnement et comment ils interagissent avec les
lieux. Il introduit le concept que le marcheur “transforme la ville en un
théâtre dont il occupe la première loge.” Quand j’ai réfléchi à cette citation
et à ce que je veux faire, j’ai pensé de plus en plus à la fontaine qui se
trouve sur la place des Quatre Dauphins. C’est une fontaine au milieu d’un
carrefour de quatre rues et un des chemins mène à la Paroisse
Saint-Jean-de-Malte. Là, beaucoup de gens marchent dans ces rues et passent à
côté de la fontaine. Puis, quand je me suis assise dans la place des Quatre Dauphins, la scène que j’ai
vue a vraiment reflété la citation de David le Breton parce que chaque personne
qui a marché dans ce lieu était individu, comme un acteur, mais quand
on a vu tous les gens il y a avait
une plus grande image de l’espace, comme un spectacle théâtral.
Quand j’ai fait mes observations
pour le projet, je me suis assise sur une petite colonne qui a séparé le
trottoir et la rue. De mon point de vue, je pouvais voir toute la fontaine et chaque mouvement de tous les gens qui
traversent la place. C'était un endroit parfait parce que je me suis sentie que
j'étais au milieu de tout ce
spectacle, mais en même temps que je
pouvais regarder et absorber tout ce
qui se passait autour de moi. De plus, je n’ai pas interagi avec les gens ou changé
leurs mouvements ou comportements. Donc, j’ai eu une expérience authentique.
C'était aussi presque la première fois que je me suis placée dans un lieu avec
le but de regarder les gens et de remarquer tout ce que je percevais. C’était
une expérience intéressante car j'étais consciente de mon environnement.
Normalement, je passe mon jour en regardant beaucoup de choses mais sans
vraiment penser plus ou analyser ce que je vois. Ce projet m’a permis de
regarder mon environnement avec une
nouvelle perspective et j'espère que je pourrais maintenant regarder le monde
autour de moi avec la même lentille que j’ai utilisé pour ce projet.
Avant d’aller à la fontaine j’ai
déjà eu l'idée pour la partie créative. J’ai voulu faire un livre qui combine
tous les éléments de mes observations. Ensuite, quand j’ai commencé de regarder
les gens dans la place de Quatre Dauphins, j’ai reçu l'idée de mettre des
personnages que je vois sur chaque page d’un livre et de mettre une grande
image de la fontaine derrière eux pour créer un image plus grande à la fin.
Quand j'étais assise sur la petite colonne, il y avait du monde dans la place
et beaucoup de gens qui ont traversé
la place. Mais, il y avait à peu
près cinq caractères qui ont vraiment attrapé
mon attention. Le moment où je les
ai vus, j'étais intéressée de les regarder plus et de remarquer leur apparence
et leur manies. J’ai pris des photos de ces cinq “acteurs” et pris des notes
sur eux pour que je puisse me rappeler d’eux plus tard. Quand je suis rentrée à
ma maison, j’ai commencé à écrire des poèmes. J’ai voulu nommer un poème pour chaque personnage en combinant leur apparence
et aussi la façon avec laquelle ils se sont comportés dans l’espace de la
fontaine.
La première était une jeune femme
qui a marché très vite. Elle a porté
des baskets blanches, des jeans, un pull
noir, un sac sur l'épaule, et des écouteurs bouton dans ses oreilles. Dans
le poème je voulais captiver sa manière de marcher: très vite et avec une
destination précise. Je pourrai aussi bien imaginer qu’elle marche après le
rythme dirigé par la musique qu’elle a écoutée.
Le deuxième personnage était un husky. C'était un chien très mignon qui a directement couru vers la fontaine.
Là, il a commencé à boire. Même si c'était un animal, j’ai vraiment vu que le
chien était heureux d’avoir trouvé cette fontaine. Après que le chien est parti, je me suis rendu compte que j’ai
eu un petite souris sur mes lèvres car j’ai jamais vu un chien si content que celui-ci et j’ai mis cette sensation dans son poème. La troisième
personne était un petit garçon qui s'est approché de la fontaine. Il était
vraiment attrapé par la fontaine et son visage a montré sa curiosité. Il a
encerclé la fontaine quelques fois et puis il a joué avec l’eau avec ses mains.
J’ai rendu cette curiosité le point de mire du poème que j’ai écrit pour
lui. Une femme qui a eu peut-être une
soixantaine d'années était le quatrième personnage. Elle a marché très vite de gauche à droite de ma perspective. Elle
m'intéressait car elle a eu l’air très cool. Elle a porté des lunettes avec des
grands cadres, de pantalons bleus vraiment vibrants et une chemise qui a eu un
motif de fleur très coloré. Je peux imaginer que tous les choses dans sa vie
sont très colorées et que les gens
la connaissent pour être très heureuse et j’ai voulu mettre sa façon dynamique dans son poème. Les personnages finaux
dans mon “théâtre” étaient une femme et un homme qui ont poussé une grande
poussette avec leur bébé. La tête du bébé se voyait hors de la poussette et il
a regardé la fontaine avec curiosité. Les parents ont eu l’air très relaxé et sont restés à côté de la
fontaine pour quelques moments que j’ai
exprimés dans leur poème.
Chaque personnage pour qui j’ai écrit un poème est très unique avec sa propre identité. Car ils ont leur propre apparence et manies,
j’ai leurs donné leur propre page
pour montrer leur individualité. Mais, même s’ils sont tous différentes, ils
ont peint une plus grande image pour
moi quand j'étais assise à côté de la fontaine. C’est pourquoi j’ai utilisé les
feuilles de plastiques qui sont transparents et qui m’ont permis de combiner
tous les personnages dans une image pour montrer
comment chaque personne avec leurs vies individuelles
créent ensemble un espace et un mouvement fluide. J'étais le spectateur dans un
théâtre fourni par la place avec la fontaine, et chaque personne, et animal,
étaient des acteurs qui ont produit un spectacle. En voyant l’espace selon
l'idée de Breton, un nouveau, grand et plus merveilleux monde s’ouvre
à soi-même qui est magnifique à explorer et découvrir comme un spectateur. Proposition de Dylan :
La Place Richelme
Pour mon premier devoir créatif, j’ai choisi la première
option : S’asseoir dans un café, regarder, et écrire. J’ai voulu trouver
un espace avec beaucoup de passants, une certaine ouverture, et un espace où je
pourrai bien manger. Donc, j’ai choisi le café Happy Days à la Place Richelme. Déjà
avec l’esprit de la lecture du Marcheur, j’avais
pensé au sujet des espaces et comment on les imagine. J’ai pensé à la différence
entre un espace réel et un espace imaginé et comment je peux utiliser ce chemin
pour mieux comprendre cet espace dans la Place Richelme et les gens qui la
traversent. Au début c’était vraiment difficile de trouver la signification de
cet espace. J’ai mangé à 14h00 après le marché, donc il y avait une atmosphère
plus calme et plus intime. Cette intimité était la partie de l’espace qui m’a inspiré
le plus. J’ai commencé à noter chaque interaction intime ; les autres au
café, les passants qui se tiennent la main, les groupes de gens qui ont parlé
ensemble, etc. En même temps j’ai vu un espace très public, mais aussi très
intime. De cette idée j’ai écrit Trois
Poèmes de la Richelme.
Le premier poème que j’ai écrit était La Foule. Dans ce poème j’ai joué avec
l’idée la plus évidente. Comment est-ce qu’on peut trouver l’intimité dans un
espace assez public. Ce poème est le poème avec le thème qui englobe les
autres. Comme un poème très court, c’est vraiment une déclaration. J’ai vu les
couples ensemble, amoureux, et dans leur
propre monde. Ils ont imaginé l’espace comme si c’était seulement les deux
ensembles. Personne d’autre n’y était. À ce moment je n’ai pas répondu à la
question de comment ils peuvent exister comme ça donc j’ai déclaré ce que j’ai
vu. Dans ces espaces, peut-être seulement en France ou peut-être partout, on
trouve l’inimité. Pour moi, c’état diffèrent et j’ai noté autres couples qui
étaient avec un groupe mais plus avec
leur partenaire. Même, dans la foule, ils étaient plus intimes. C’était comme
s’ils étaient protégés par le fait que personne n’était concerné aux couples.
Inspiré par Calligrammes de
Apollinaire, j’ai décidé d’utiliser cette forme. Pour donner le sens d’une
foule. J’ai utilisé les lettres comme les gens dans la foule ; à la place.
Après cela, avec une police de caractère plus délicate, j’ai écrit les mots du
poème. Le poème, comme les gens, existe dans la foule elle-même. Et la police
de caractère, délicate, comme les interactions entre les amoureux. Ce poème
joue avec le contraste du public et des relations personnelles.
Le deuxième poème que j’ai écrit était Les Bruits. Ce poème était la réponse à
la question de comment on peut créer un espace intime dans un espace assez
public. Une différence que j’ai notée entre mes expériences aux Etats-Unis et
mes expériences ici à Aix-en-Provence est le volume de la conversation. Aux
Etats-Unis c’est une norme culturelle de parler plus fort quand l’espace est
bruyant (particulièrement avec ma grande famille de New Yorkers). Pour nous,
comme une grand famille on parle très fort pour partager l’espace. Ici, ce
semestre j’ai noté qu’au lieu de parler plus fort, les Aixois parlent plus
proche. Avec l’espace corporel et le volume, les conversations étaient, par
nature, plus intimes. Quant au poème, il discute la relation entre quelqu’un
qui observe une conversation, comme quelqu’un de l’extérieur, et son incapacité
d’entendre cette interaction. Aussi inspiré par Apollinaire j’ai utilité le
style de Calligrammes. Avec le mot « Bruits » j’ai choisi une police creuse
pour exprimer qu’il peut voir les mots parlés mais qu’il ne les comprend pas entièrement.
Quelque chose manque. Dans le style j’ai utilisé l’espace du papier aussi. Dans
cet usage, l’espace peut créer un rythme pour mettre l’accent sur la
distance.
Le troisième poème, En
Chuchotant, est caché dans la foule du premier poème. Dans ce poème
j’invoque l’imagerie de la fumée de la cigarette et du café. C’est le vide qui peut
créer un espace intime entre deux personnes. C’est comme un voile qui protège
lesquels à l’intérieur des gens à l’extérieur.
Les mots sont écrits pour créer un rythme qui symbolise l’espace entre
deux personnes qui se parlent et le manque d’un chemin entre ces deux personnes
et les autres. J’ai utilisé le mot « voilé » pour exprimer une barrière
physique et imaginée. Ce poème existe dans la foule parce que les personnes que
j’ai vues étaient aussi une partie de la foule et en même temps, seules dans la
foule.
L’intimité est quelque chose qui m’intéresse beaucoup
dans les thèmes de ce cours. L’Intimité
est toujours lié avec l’espace et de la communication dans un espace.
L’expérience de l’intimité en France est aussi un relation entre deux personnes
ou plus où il n’y a pas un rôle qu’on joue pour le public. Ces gens sont
vraiment seuls, mais ensemble, dans un espace complètement bondé. C’est aussi
une forme de communication pure dans le sens du regard de l’autre, qui souvent
crée un effet négatif, ne change pas l’acte des personnes qui passent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire