mardi 8 novembre 2016

TRAVAIL CREATIF N° 1 : NOTRE RELATION AVEC L'ESPACE DE LA VILLE


Nous synthétisons l'ensemble de nos premières explorations par la réalisation d'un texte créatif/analytique témoignant de notre relation personnelle avec l'espace de la ville d'Aix-en-Provence et, conjointement, de notre appropriation de la langue.

Voici quelques devoirs produits par les étudiants de la classe :

 Proposition d'Audrey :







Devoir Créatif 1 - L’espace
Les fenêtre d’Aix-en-Provence


            En me promenant pour la première fois dans les rues d’Aix-en-Provence, j’ai trébuché plusieurs fois à force d’avoir les yeux levés vers les fenêtres aixoises. Elles sont tellement charmantes et intrigantes. Elles créent un espace à la fois harmonieux et unique. Il me semble que techniquement et culturellement, la fenêtre joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne européenne. En effet, sa présence pratique et artistique n’est pas aussi forte aux Etats-Unis. Par exemple, le matin, il n’y a pas le rituel d’ouvrir la fenêtre pour aérer la chambre, le linge n’est jamais étendu, les volets en bois sont rares et s’ils existent, ils sont souvent des imitations esthétiques qui n’ont aucune fonction. J’ai voulu explorer davantage les différentes fenêtres qui se trouvent à Aix-en-Provence et qui révèlent l’univers de cette belle petite ville. Avec les photos que j’ai prises, j’ai créé ma propre «fenêtre» qui, d’après moi, dévoile le paysage, la culture, l’histoire et la politique aixoise. 
            Dans mon poème, je montre ce que l’on peut apprendre à travers les différentes fenêtres. J’ai eu du mal à décider comment le structurer. Initialement, je voulais me limiter à utiliser des mots évocateurs sans phrases complètes pour décrire chaque fenêtre individuellement. Mais après avoir pris toutes mes photos, je me suis rendu compte que les fenêtres d’Aix-en-Provence sont une seule unité et pour que l’on découvre vraiment l’allure de la ville, elles doivent être présentées dans un ensemble. Conséquemment, mon poème est un amalgame omniscient de mes observations des fenêtres en général et, plus précisément, des fenêtres aixoises. Essentiellement, la fenêtre est une méthode de communication qui dévoile plusieurs aspects culturels.   
            J’ai dédié plusieurs après-midis à me promener en ville avec ma caméra. J’ai pris des photos de fenêtres un peu partout dans toutes sortes d’espaces: sur la Place des Cardeurs, dans la Cathédrale Saint-Sauveur, sur la Place de l'Hôtel de Ville, dans de petites ruelles comme celle du Puits Neuf, dans mon appartement d’accueil sur le Cours Saint-Louis et dans le Trustees Room au CEF. Ce n’était pas facile de choisir quelles images je voulais inclure dans mon projet final, mais je pense que celles que j’ai choisies représentent Aix-en-Provence assez richement. 
            Le drapeau français pend à plusieurs fenêtres. Cela signifie que le patriotisme et la fraternité nationalistes sont vivement présents dans la ville. Peut-être que cette démonstration est plus visible suite aux récents attentats, en particulier celui de Nice, une ville voisine. A travers les fenêtres, nous voyons que la solidarité est un élément important dans la population aixoise. La répétition des volets gris-bleus sur les fenêtres est aussi apparente. En effet, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le Service Régional de l’Architecture et des Espaces Protégés et le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine ont mis en place un «Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur» qui conserve l'époque de construction et l'architecture de la ville. Pour les immeubles du quinzième au dix-septième siècle, la restitution de volets doit être de couleur neutre, de tonalité moyenne ou sombre (gris perle, blanc cassé, bleu claire, etc.). Cette réglementation exprime une dévotion à l’histoire aixoise et une détermination à respecter l’architecture traditionnelle. Quant aux plantes au bord des fenêtres, nous voyons que la nature permute l’urbain et apporte un peu de vie dans la ville. Cela désigne que les métropolitains aixois ont quand même une relation intrinsèque avec la végétation et la nature. Finalement, nous voyons un aspect religieux dans une des fenêtres. Evidemment, c’est celle de la Cathédrale Saint-Sauveur. Ce vitrail fabriqué avec des verres de couleurs qui laissent passer la lumière naturelle, représente des moments de la bible et des portraits de personnages bibliques. Elle confirme que la communauté catholique est historiquement et numériquement la plus importante à Aix-en-Provence.
            La fenêtre est une frontière entre deux espaces qui marque une multitude de dualités. Il y a des aspects physiques, techniques, fonctionnels; sociaux, culturels, de mode de vie; ou esthétiques, poétiques, artistiques. Le dualisme exist entre: intérieur et extérieur, ouvrir et fermer, privé et public, cacher et révéler, protection et exposition, lumière et obscurité, nature et ville, réalité et imagination. Comme illustré dans mon poème, la fenêtre n’est pas un trou dans le mur, elle n’est pas un espace vide. Au contraire, la fenêtre est un espace bondé et saturé, symbolique, pratique, culturel, paradoxal et surtout artistique; un veritable tableau sur le monde. 






La fenêtre sur Aix-en-Provence

La fenêtre: un tableau sur le monde. A Aix-en-Provence, elle nous offre une peinture du paysage, de la culture, de l’histoire et de la politique aixoise. 

La fenêtre dévoile la réalité, mais force aussi l’imagination pour nous emmener dans la fantaisie. Qu’y a-t-il derrière ces rideaux? La chambre d’une jeune fille? Une cuisine? Oui, on sent l’arôme d’un tian enfourné. La petite mémé assise sur un tabouret coupe ses tomates, ses courgettes, ses aubergines et ses oignons.   

La fenêtre joue avec la lumière, la séduit et la repousse. Une image s’éclaircit. Parfois, elle se transforme et devient un nouveau tableau onirique. Elle illumine la robe rouge du cardinal et l’auréole dorée des saints. D’autres fois, on est aveuglé, c’est le vide.   

Entourée d’une multitude de dualités, la fenêtre est une frontière. A la tombée de la nuit et quand le soleil se lève, elle s’ouvre et elle se ferme. Nous pouvons être à l’extérieur ou bien à l’intérieur, exclus ou inclus, dans le privé ou dans le public.      

Au rez-de-chaussée, il y a la grille de défense, scellée ou vissée sur la vieille façade. Elle protège. Seuls nos yeux, nos voix et notre souffle parviennent à pénétrer les barreaux en fer forgé. Plus haut, le linge est étendu. L’homme à l’étage porte une chemise rouge.     

Allez les Bleus! A travers la fenêtre, le patriotisme éclate dans la fierté et la solidarité. Du bleu dans les ruelles, partout du bleu. Tiens! Du rose, des volets en bois uniques, des aimants pour les yeux. Et il y a le vert, là où des petites plantes poussent. La nature permute l’urbain et nous apporte un peu de vie.      

La fenêtre, n’est pas forcément un espace vide comme le suggère notre Larousse. Au contraire, c’est un espace bondé et saturé, symbolique, pratique, culturel, paradoxal et surtout artistique. 


Proposition de Maxine :









S e u l e,

Elle traverse la place.

Ses baskets blanches la rendent efficace

Pour glisser à sa destination.
Les écouteurs bouton dans ses oreilles,
Le réveil d’un sommeil,
Et dirige le rythme de ses pas.
Portable dans la main, sac sur l'épaule,
Pas de question, elle est en contrôle.
Vite,
D’un coin de mes yeux
Et de pelage tout duveteux,
Un objet apparaît et s’avance vers la fontaine.
Le chien met ses bras sur le bord,
Et commence à boire l’eau tout d’abord.
J’ai jamais vu,
Un husky comme lui,
Qui exsude de joie comme celui-ci.

Lentement,
Avec un air de curiosité,
Un petit garçon est en train de s’approcher.
Il fait le cercle de la petite fontaine quelquefois
Et la regarde de tous les angles possibles,
Puis il devient au monde indisponible.
Attrapé par une force invisible,
Il jette ses mains dans l’eau qui est comme un miroir,
Et sur la surface, il devient une œuvre d’art.
Energiquement,
Elle marche de gauche à droite,
Dans un état de hâte,
En pantalon bleu saphir et chemise à motif à fleur.
Elle regarde le monde à travers de grosses lunettes,
Et j’imagine que sa maison est aussi colorée, même sa kitchenette.
Peut-être elle a des amies qui l’attendent,
Pour venir chez eux
Et éclaircir leur jour et le rendre joyeux.

Pensivement,
À la fontaine, un couple est arrivé,
Avec leur bébé,
Dont la tête sort de la poussette.
Il est encore hébété par son ensommeillement,
Mais ses grands yeux montrent son émerveillement.
Les parents passent un bref instant,
Pour aussi regarder ce spectacle accueillant,
Mais le regard qu’ils ont pour leur bébé est complètement aimant 





Une plus grande image                     

Dans le livre “Marcher; Eloge des Chemins et de la Lenteur,” David le Breton parle beaucoup de l'idée des gens dans une relation avec leur environnement et comment ils interagissent avec les lieux. Il introduit le concept que le marcheur “transforme la ville en un théâtre dont il occupe la première loge.” Quand j’ai réfléchi à cette citation et à ce que je veux faire, j’ai pensé de plus en plus à la fontaine qui se trouve sur la place des Quatre Dauphins. C’est une fontaine au milieu d’un carrefour de quatre rues et un des chemins mène à la Paroisse Saint-Jean-de-Malte. Là, beaucoup de gens marchent dans ces rues et passent à côté de la fontaine. Puis, quand je me suis assise dans la place des Quatre Dauphins, la scène que j’ai vue a vraiment reflété la citation de David le Breton parce que chaque personne qui a marché dans ce lieu était individu, comme un acteur, mais quand on a vu tous les gens il y a avait une plus grande image de l’espace, comme un spectacle théâtral. 
Quand j’ai fait mes observations pour le projet, je me suis assise sur une petite colonne qui a séparé le trottoir et la rue. De mon point de vue, je pouvais voir toute la fontaine et chaque mouvement de tous les gens qui traversent la place. C'était un endroit parfait parce que je me suis sentie que j'étais au milieu de tout ce spectacle, mais en même temps que je pouvais regarder et absorber tout ce qui se passait autour de moi. De plus, je n’ai pas interagi avec les gens ou changé leurs mouvements ou comportements. Donc, j’ai eu une expérience authentique. C'était aussi presque la première fois que je me suis placée dans un lieu avec le but de regarder les gens et de remarquer tout ce que je percevais. C’était une expérience intéressante car j'étais consciente de mon environnement. Normalement, je passe mon jour en regardant beaucoup de choses mais sans vraiment penser plus ou analyser ce que je vois. Ce projet m’a permis de regarder mon environnement avec une nouvelle perspective et j'espère que je pourrais maintenant regarder le monde autour de moi avec la même lentille que j’ai utilisé pour ce projet.
Avant d’aller à la fontaine j’ai déjà eu l'idée pour la partie créative. J’ai voulu faire un livre qui combine tous les éléments de mes observations. Ensuite, quand j’ai commencé de regarder les gens dans la place de Quatre Dauphins, j’ai reçu l'idée de mettre des personnages que je vois sur chaque page d’un livre et de mettre une grande image de la fontaine derrière eux pour créer un image plus grande à la fin. Quand j'étais assise sur la petite colonne, il y avait du monde dans la place et beaucoup de gens qui ont traversé la place. Mais, il y avait à peu près cinq caractères qui ont vraiment attrapé mon attention. Le moment je les ai vus, j'étais intéressée de les regarder plus et de remarquer leur apparence et leur manies. J’ai pris des photos de ces cinq “acteurs” et pris des notes sur eux pour que je puisse me rappeler d’eux plus tard. Quand je suis rentrée à ma maison, j’ai commencé à écrire des poèmes. J’ai voulu nommer un poème pour chaque personnage en combinant leur apparence et aussi la façon avec laquelle ils se sont comportés dans l’espace de la fontaine.
La première était une jeune femme qui a marché très vite. Elle a porté des baskets blanches, des jeans, un pull noir, un sac sur l'épaule, et des écouteurs bouton dans ses oreilles. Dans le poème je voulais captiver sa manière de marcher: très vite et avec une destination précise. Je pourrai aussi bien imaginer qu’elle marche après le rythme dirigé par la musique qu’elle a écoutée. Le deuxième personnage était un husky. C'était un chien très mignon qui a directement couru vers la fontaine. Là, il a commencé à boire. Même si c'était un animal, j’ai vraiment vu que le chien était heureux d’avoir trouvé cette fontaine. Après que le chien est parti, je me suis rendu compte que j’ai eu un petite souris sur mes lèvres car j’ai jamais vu un chien si content que celui-ci et j’ai mis cette sensation dans son poème. La troisième personne était un petit garçon qui s'est approché de la fontaine. Il était vraiment attrapé par la fontaine et son visage a montré sa curiosité. Il a encerclé la fontaine quelques fois et puis il a joué avec l’eau avec ses mains. J’ai rendu cette curiosité le point de mire du poème que j’ai écrit pour lui.  Une femme qui a eu peut-être une soixantaine d'années était le quatrième personnage. Elle a marché très vite de gauche à droite de ma perspective. Elle m'intéressait car elle a eu l’air très cool. Elle a porté des lunettes avec des grands cadres, de pantalons bleus vraiment vibrants et une chemise qui a eu un motif de fleur très coloré. Je peux imaginer que tous les choses dans sa vie sont très colorées et que les gens la connaissent pour être très heureuse et j’ai voulu mettre sa façon dynamique dans son poème. Les personnages finaux dans mon “théâtre” étaient une femme et un homme qui ont poussé une grande poussette avec leur bébé. La tête du bébé se voyait hors de la poussette et il a regardé la fontaine avec curiosité. Les parents ont eu l’air très relaxé et sont restés à côté de la fontaine pour quelques moments  que j’ai exprimés dans leur poème.
Chaque personnage pour qui j’ai écrit un poème est très unique avec sa propre identité. Car ils ont leur propre apparence et manies, j’ai leurs donné leur propre page pour montrer leur individualité. Mais, même s’ils sont tous différentes, ils ont peint une plus grande image pour moi quand j'étais assise à côté de la fontaine. C’est pourquoi j’ai utilisé les feuilles de plastiques qui sont transparents et qui m’ont permis de combiner tous les personnages dans une image pour montrer comment chaque personne avec leurs vies individuelles créent ensemble un espace et un mouvement fluide. J'étais le spectateur dans un théâtre fourni par la place avec la fontaine, et chaque personne, et animal, étaient des acteurs qui ont produit un spectacle. En voyant l’espace selon l'idée de Breton, un nouveau, grand et plus merveilleux monde s’ouvre à soi-même qui est magnifique à explorer et découvrir comme un spectateur. 

Proposition de Dylan :










La Place Richelme
Pour mon premier devoir créatif, j’ai choisi la première option : S’asseoir dans un café, regarder, et écrire. J’ai voulu trouver un espace avec beaucoup de passants, une certaine ouverture, et un espace où je pourrai bien manger. Donc, j’ai choisi le café Happy Days à la Place Richelme. Déjà avec l’esprit de la lecture du Marcheur, j’avais pensé au sujet des espaces et comment on les imagine. J’ai pensé à la différence entre un espace réel et un espace imaginé et comment je peux utiliser ce chemin pour mieux comprendre cet espace dans la Place Richelme et les gens qui la traversent. Au début c’était vraiment difficile de trouver la signification de cet espace. J’ai mangé à 14h00 après le marché, donc il y avait une atmosphère plus calme et plus intime. Cette intimité était la partie de l’espace qui m’a inspiré le plus. J’ai commencé à noter chaque interaction intime ; les autres au café, les passants qui se tiennent la main, les groupes de gens qui ont parlé ensemble, etc. En même temps j’ai vu un espace très public, mais aussi très intime. De cette idée j’ai écrit Trois Poèmes de la Richelme.
Le premier poème que j’ai écrit était La Foule. Dans ce poème j’ai joué avec l’idée la plus évidente. Comment est-ce qu’on peut trouver l’intimité dans un espace assez public. Ce poème est le poème avec le thème qui englobe les autres. Comme un poème très court, c’est vraiment une déclaration. J’ai vu les couples ensemble,  amoureux, et dans leur propre monde. Ils ont imaginé l’espace comme si c’était seulement les deux ensembles. Personne d’autre n’y était. À ce moment je n’ai pas répondu à la question de comment ils peuvent exister comme ça donc j’ai déclaré ce que j’ai vu. Dans ces espaces, peut-être seulement en France ou peut-être partout, on trouve l’inimité. Pour moi, c’état diffèrent et j’ai noté autres couples qui étaient avec un groupe mais plus avec leur partenaire. Même, dans la foule, ils étaient plus intimes. C’était comme s’ils étaient protégés par le fait que personne n’était concerné aux couples. Inspiré par Calligrammes de Apollinaire, j’ai décidé d’utiliser cette forme. Pour donner le sens d’une foule. J’ai utilisé les lettres comme les gens dans la foule ; à la place. Après cela, avec une police de caractère plus délicate, j’ai écrit les mots du poème. Le poème, comme les gens, existe dans la foule elle-même. Et la police de caractère, délicate, comme les interactions entre les amoureux. Ce poème joue avec le contraste du public et des relations personnelles.
Le deuxième poème que j’ai écrit était Les Bruits. Ce poème était la réponse à la question de comment on peut créer un espace intime dans un espace assez public. Une différence que j’ai notée entre mes expériences aux Etats-Unis et mes expériences ici à Aix-en-Provence est le volume de la conversation. Aux Etats-Unis c’est une norme culturelle de parler plus fort quand l’espace est bruyant (particulièrement avec ma grande famille de New Yorkers). Pour nous, comme une grand famille on parle très fort pour partager l’espace. Ici, ce semestre j’ai noté qu’au lieu de parler plus fort, les Aixois parlent plus proche. Avec l’espace corporel et le volume, les conversations étaient, par nature, plus intimes. Quant au poème, il discute la relation entre quelqu’un qui observe une conversation, comme quelqu’un de l’extérieur, et son incapacité d’entendre cette interaction. Aussi inspiré par Apollinaire j’ai utilité le style de Calligrammes. Avec le mot « Bruits » j’ai choisi une police creuse pour exprimer qu’il peut voir les mots parlés mais qu’il ne les comprend pas entièrement. Quelque chose manque. Dans le style j’ai utilisé l’espace du papier aussi. Dans cet usage, l’espace peut créer un rythme pour mettre l’accent sur la distance.   
Le troisième poème, En Chuchotant, est caché dans la foule du premier poème. Dans ce poème j’invoque l’imagerie de la fumée de la cigarette et du café. C’est le vide qui peut créer un espace intime entre deux personnes. C’est comme un voile qui protège lesquels à l’intérieur des gens à l’extérieur.  Les mots sont écrits pour créer un rythme qui symbolise l’espace entre deux personnes qui se parlent et le manque d’un chemin entre ces deux personnes et les autres. J’ai utilisé le mot « voilé » pour exprimer une barrière physique et imaginée. Ce poème existe dans la foule parce que les personnes que j’ai vues étaient aussi une partie de la foule et en même temps, seules dans la foule.
L’intimité est quelque chose qui m’intéresse beaucoup dans les thèmes de ce cours. L’Intimité  est toujours lié avec l’espace et de la communication dans un espace. L’expérience de l’intimité en France est aussi un relation entre deux personnes ou plus où il n’y a pas un rôle qu’on joue pour le public. Ces gens sont vraiment seuls, mais ensemble, dans un espace complètement bondé. C’est aussi une forme de communication pure dans le sens du regard de l’autre, qui souvent crée un effet négatif, ne change pas l’acte des personnes qui passent.





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