Voici quelques unes des propositions des étudiants-tes :
AUDREY :
Audrey Zurcher
11/28/16
Devoir Créatif 2
Mon aventure sur la Sainte-Victoire illustre
parfaitement mon expérience à Aix-en-Provence en tant qu’étudiante étrangère.
Un engagement physique et mental sur la montagne—et avec la culture française—m’offre un nouveau regard et une expérience
unique qui ne peut pas être enseignée par des professeurs ni être apprise dans
des lectures. Exposée à l’inconnu, j’échappe à
mon terrain de prédilection pour absorber un monde étranger et c’est en
explorant l’environnement qui m’entoure que je découvre ma vraie nature. Je
suis éveillée et je suis libre.
Ce deuxième projet créatif était un vrai défi
personnel. Je n’ai pas l’habitude de parler de moi-même ou d’exprimer mes émotions
les plus profondes. Par contre, je chéris les épreuves. C’est aussi la raison
pour laquelle j’ai choisi d’expérimenter
avec les calligrammes, une forme d’expression artistique qui m’était peu
familière et n’est pas forcément ma passion. En parallèle avec les obstacles et
les difficultés que j’ai rencontrés à la
Sainte-Victoire et auxquels je fais face à l’étranger, j’accueille les défis. Dans ce parcours, ma
nature déterministe et optimiste m’aident à trouver des solutions.
La forme artistique du calligramme symbolise
mon expérience à la Saint-Victoire et à l’étranger, soit une découverte de l’espace
physique et aussi spirituel. Guillaume Apollinaire est considéré comme le
fondateur du mot «calligramme»:
une contraction de «calligraphie» et d’«idéogramme», signifiant étymologiquement «belles lettres». Selon Apollinaire, il s’agit donc d’écrire en
beauté,
de créer des formes dessinées qui pourront signifier
et répéter des formes énoncées. Le calligramme est un texte et une disposition
graphique qui intègrent
l’espace blanc de la page, les formes et les
tailles des caractères ainsi que la spécialisation d’ensemble. Il permet d’allier
l'imagination visuelle à celle portée
par les mots. Le calligramme est une superposition de significations qui
complexifie et enrichit la poésie ainsi que le dessin, tout en invitant le
lecteur à un ultime jeu de découverte. Le calligramme que j’ai créé évoque mon expérience personnelle sur la
Sainte-Victoire et à l’étranger. A travers le symbolisme graphique des
montagnes et des oiseaux, il représente le voyage, l’aventure, la découverte,
la révélation, la transfiguration et la libération.
La montagne est un lieu de passage par excellence entre deux espaces -
la terre et le ciel - et entre deux états - le temporel et l’immortel
-, où l’équilibre
et le dépassement de soi peuvent être recherchés et trouvés. Ses altitudes, ses
dénivellements, sa végétation, ses roches, ses grottes et ses labyrinthes (représentés par
la ponctuation) suscitent un réseau d’épreuves, un lieu d’initiation,
un séjour de sagesse et de transformation externe et interne. La vision de l’homme
au pied de la montagne est limitée par la masse et les obstacles, mais quand il
atteint le sommet, son regard s’élargit et s’étend sur le monde qui l’entoure.
Lorsque la montagne est vaincue, un nouvel individu transfiguré est né. Le
graphique de mon calligramme représente en partie une chaîne de
montagnes et inclut les mots «épreuve, découverte, initiation, vaincre, sagesse
et transfiguration», connotant mon expérience sur la Sainte-Victoire et en France. Pour
illustrer la valeur de cet aspect, j’introduis plusieurs allusions à la montagne comme nombril du monde,
comme lieu sacré d’illumination dans toutes cultures: Mont Olympe, Mont Tabor, Mont Meru,
Machu Picchu, Mont Sinaï, Mont Potala. Le dessin du calligramme pourrait aussi représenter un
oiseau en vol, une métaphore pour la délivrance, la prévoyance, la libération
et l’ouverture
sur un tout autre espace physique. Comme un oiseau, j’ai non seulement décollé littéralement pour voyager en France et pour descendre les monts de la
Sainte-Victoire, mais je me suis aussi envolée allégoriquement. Je me suis élancée vers ce nouvel environnement
et j’ai commencé une nouvelle aventure
qui fait de moi une meilleure personne.
===================
DYLAN :
Assis en haut d’une
nouvelle maison,
celle qui est encore au
pied de ma montagne
– sous les étoiles –
encore une fois, puissant,
aux anges.
À la fois un produit de
nos enfances et
les maîtres de nos
destins.
/ en charge /
mais avec un fil
invisible qui nous guidait.
Sur le toit, enveloppé
d’un air mouillée
avec l’humidité d’un août
en Pennsylvanie,
nous essuyions les
cristaux
sur nos fronts.
Le toit était un espace
interdit,
mais personne ne sait
pourquoi,
donc pourquoi pas.
Oh l’imprudence
j’ai dit. Je dis,
il faut enfreindre les
règles
de temps en temps,
ou peut-être souvent.
Ce n’était pas le début
d’une nouvelle vie,
mais sans aucun doute,
ce n’était pas la fin non
plus.
Par contre, c’était simplement
un autre tour dans le
cycle.
Les bardeaux ont laissé
des marques légères
sur nos jambes,
et surtout sur nos mains
qui avaient supporté nos
corps détendus.
En dessinant des liens
entre une étoile et une
autre,
le temps a passé,
mais nous ne le savions
pas,
et pour nous, cela
importait peu.
En fait, nous étions en
train
de rire, et rire, et rire,
et rire, et rire, et rire.
Et franchement nous n’étions pas drôles,
pas du tout.
Mais pour nous, ca importait peu.
J’étais content d’être
avec mes montagnes,
avec mes amis, et avec mes
souvenirs.
Près de mon enfance,
et par conséquent,
près d’un monde qui était
le mien.
Dans un espace où les
autres espaces
n’existent plus,
ou au moins, pas encore.
N’avoir aucun souci des vallées
qui nous encerclent.
Nous avons pleuré aussi,
après des heures d’une
existence existentielle
c’est presque attendu,
avec n’importe qui.
Ici, je me suis assis
pendant la nuit.
Le crépuscule est devenu
le ciel du soir,
le soir est devenu l’aube
d’un autre jour.
Comme il se doit.
Nous avons commencé à
oublier
les liens que nous avons
dessinés entre les étoiles,
les histoires dont je ne me
souviens plus.
Nos rires perdus avec les
liens,
et les marques sur nos
mains sont parties aussi .
Cette nuit-là, sur le
toit,
nous deux,
ça c’était notre moment au cours de l’histoire.
Aussi important que tout
le reste.
Bien sûr je n’ai que des
souvenirs,
(peu importe)
avec ou sans
je suis content.
le cycle circule
Notre petite revendication
en haut d’une nouvelle
maison,
celle qui est encore au
pied de ma montagne
- sous les étoiles -
encore une fois,
mais pas la dernière.
Dylan Ashton
Dr. Cros
FRN 411
28 Novembre 16
Projet Créatif 2
C’est quoi, la nostalgie? Comment est-ce qu’on est
à la fois nostalgique est présent ? Je me souviens d’une nuit juste avant
ma première année à l’université quand une amie, Alley, et moi étions sur le
toit de sa maison, c’était et cela continue d’être une très belle maison qui
est près de Blue Mountain. Cet espace pour moi représente les années
très formatrices de mon enfance, pour la plupart, mes années au lycée. J’adore ces montagnes, je ressens de la nostalgie quand j’y pense. Ce qui
m’intéresse est le mélange de tristesse et de bonheur qui compose la nostalgie.
J’ai décidé, avant
d’écrire ce poème qu’on ne peut pas permettre à la nostalgie de contrôler
toutes nos actions. Ce poème est devenu un rejet de la nostalgie dans la vie. Dans
la 5ème strophe, j’affirme
que ce moment, sur le toit n’était pas le seul moment qui a formé ma vie, par
contre, j’ai dit qu’il y avait et il y aura beaucoup de moments comme cela dans
ma vie. Je continue dans la 12ème strophe avec la phrase
« comme il se doit ». Il est nécessaire qu’on comprenne que la vie
continue, on ne peut pas rester dans la même situation pour le reste de nos
vies, il faut continuer. Oui, ce moment au cours de l’histoire sera important
pour moi, mais, en même temps, tous les autres moments sont aussi importants.
C’est un cycle qui n’est pas fini, même si on y pense. La nostalgie est une
émotion qu’il faut absolument contrôler, sinon elle peut empoisonner nos vies
et nous empêcher de continuer nos vies. J’ai décrit le moment avec une
nostalgie de cette nuit en été. Pour décrire l’aire comme la nostalgie qui nous
a enveloppés. Le mot enveloppé est
devenu très important pour le confort qui existait cette nuit-là mais c’était
vraiment la description du changement qui était plus important pour moi. C’était
nécessaire d’expliquer le mouvement de la journée, le crépuscule, le ciel du soir, et l’aube d’un autre jour, ont donné
aux lecteurs un sens de continuation. On peut voir la nuit s’évanouit, juste
comme le sentiment de la nostalgie. J’ai voulu que tout le monde comprenne la
tristesse de la fin, mais l’optimisme dans le fait que je suis content dans n’importe
quellesles circonstances.
J’ai écrit ce poème aussi
pour montrer le pouvoir, ou la puissance qu’on peut avoir quand on prend la
propriété d’un espace. J’explique qu’on a créé un monde sur ce toit, « un
espace où les autres espaces n’existent plus » parce que notre expérience est devenue une expérience
cathartique qui était seulement la nôtre.
C’était juste nous deux. J’ai essayé d’expliquer notre microcosme avec
le mot encerclent en relation avec
les problèmes du monde. Nous avons
revendiqué notre espace dans l’espace qui était plus grand, et comme j’ai dit,
nous étions puissants et « aux anges ». Nous avons eu ce pouvoir à
cause de la création d’un espace qui n’existait pas avant, même si l’espace
géographique existait. C’était aussi notre imprudence,
qui nous a donné le pouvoir de créer cet espace. On a décidé d’utiliser
l’interdiction d’un espace pour revendiquer un sens de pouvoir. Ce sentiment,
le setiment de pouvoir et de contrôle est nécessaire, et si on a besoin d’enfreindre les règles, il le faut.
En réalité je sais que
nous n’avons pas fait de grandes choses cette nuit-là, et il n’y avait pas de
répercussions à cause de nos actions. Toutes les choses sont aussi importantes
et pas importantes. Rien n’est important, mais tout est important. La seule
chose, c’est qu’il faut faire quelque chose. On ne peut pas rester dans la
nostalgie d’un moment qui s’est déjà passé.
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JANAE :
French Honors Program
Rendre Créatif 2
Janae Lenning
27 novembre, 2016
Analyse
Au
début de ce projet j’ai pensé aux souvenirs qui me touchent et qui vivent encore.
Et après quelques réflexions, j’ai décidé de faire un souvenir de cet été, un
soir quand j’étais avec trois de mes très bonnes amies au centre ville. Ce soir
me touche à cause de la joie qui est venue là et parce que nous étions sur un
grand pont sur le fleuve Mississippi, j’ai fait un calligramme qui illustre cette
expérience. Les images de la ville nocturne, du pont, et mes amis sont très
vivantes dans ma tête même maintenant, alors un calligramme marche bien avec
les sentiments qui viennent en même temps que des mots qui les décrivent. Les
émotions dans mon espace intérieur étaient assez compliquées à ce moment-là,
donc l’idée d’avoir plusieurs éléments en même temps qui travaillent ensemble
pour illustrer un moment intime marche bien. Le but de mon travail était de
montrer tout ce qui compose vraiment mon espace intérieur, par montrer une
petite scène assez complexe et riche.
J’ai
choisi de faire les étoiles et la lune avec des phrases courtes parce que cela
montre la petitesse de cette nuit en comparaison avec le reste de ma vie. Toutes
les choses qui se sont passées avant et après étaient en même temps aussi
grandes qu’une montagne et aussi petites et insignifiantes qu’un grain de
sable, alors la relation entre les êtres célestes et les bâtiments ou le pont
le montre. De plus, les mots « petits » et « petites »
renforcent l’illusion d’un moment d’utopie. Le ciel du calligramme concerne donc
le côté de mes sentiments qui étaient heureux, joyeux, et positifs plutôt que
les aspects réels comme dans le pont. Le pont se compose des paroles de la
réalité. Alors les bâtiments près du fleuve connectent les faits avec certaines
émotions des étoiles comme la joie et la reconnaissance que j’ai ressentie.
Puis, la hauteur des bâtiments donne l’impression des expériences qui étaient à
la fois physiques et psychologiques.
Dans
le choix des mots, j’ai trouvé beaucoup de sens et de valeur par les sentiments
qu’ils donnent. En particulier, les cinq nouveaux monts que j’ai cherchés et
découvertes sont importants dans leur fonctionnement linguistique dans le texte.
Le premier est le mot « échappatoire » dans la phrase de la lune « une
petite nuit d’échappatoire ». Je l’ai choisi et utilisé parce que j’ai cherché
un mot qui veut exprimer l’idée de quitter le reste du monde. Mais aussi ce mot
marche bien avec les sons de « p » et « t ». Quand on lit la phrase ensemble
les consonnes de « petite » vont très bien avec celles de
« échappatoire ». Même le son de « chapp » donne
l’impression de fuir ou de s’évader.
Le
prochain mot est des étoiles, le mot « béatitudes » J’ai cherché un mot
qui contient la signification de la joie que j’ai ressentie cette nuit. C’était
l’été quand j’ai travaillé à un camp de vacances chrétien alors ce mot fait
allusion au passage biblique qui s’appelle « Les Béatitudes ». Alors ce mot en
français veut dire l’état d’être béni, et dans la Bible le mot veut dire
« être béni » mais malgré les circonstances terrestres. Juste autour
de cette nuit ma mère était sérieusement malade et devait rester à l’hôpital,
alors ce moment avec mes trois copines a été une bénédiction malgré les circonstances
de ma vie à ce moment-là, par rapport à ma mère. Les liens entre le fait que
j’ai travaillé au lieu où on parlait de la Bible tous les jours et la réalité
de ma vie ont coexisté. Même si les paroles de Jésus ne s’appliquent pas
parfaitement à moi, c’est encore une référence personnelle forte. Donc, le sens
que j’ai voulu exprimer est exactement trouvé dans le double sens, pour moi, du
mot « béatitude ».
Dans
les bâtiments, c’est le verbe ou bien l’expression « reprendre
haleine ». J’aime beaucoup ce mot
parce que cela montre le sens de retrouver le pouvoir de bien respirer, encore
et mieux qu’avant ce moment-là. L’idée des bâtiments dans mon calligramme est
de connecter l’espace extérieur de la ville avec mon espace intérieur. J’ai
essayé de jouer avec l’interaction entre les deux espaces, précisément à cet
instant. Je trouve que souvent l’espace intérieur est en corrélation à l’espace
extérieur et ses sensations. Puisque c’était l’été, le temps, le vent, le
manque de soleil mais la présence des étoiles et la lune tout me faisait
quelque chose physiquement. Et à cause de ces sensations, mon esprit était
aussi influencé. Alors le choix d’un verbe comme « reprendre » est
délibéré parce que les verbes sont actifs et le verbe reprendre commence avec
le préfixe « re » donc c’est une action pour récupérer ma propre vie,
mes propres sentiments, et mon propre espace intérieur.
Comme
j’en ai parlé avant, le pont exprime les détails qui expriment comment les
faits réels reflètent mon espace intérieur. En cherchant un mot pour bien
exprimer la façon avec laquelle j’ai parlé, j’ai trouvé le mot
« marmonnement » et il a bien marché ! C’est un mot qui décrit
l’action de murmurer, particulièrement quand on est en train de pleurer. Quand
les larmes viennent en même temps que les mots, il y a un type de son qui rend
les paroles presque imperceptibles, alors c’est comme de petits marmonnements.
Mais, en même temps le mot lui-même fait un son comme le verbe. Parce que
l’action de murmurer fait des sons assourdis et difficiles à comprendre de
temps en temps, le son du mot « marmonnement » crée un effet assez similaire à
cause de la répétition des « m » et « n » dans l’orthographie.
Le
dernier nouveau mot se trouve dans les colonnes du pont et c’est représentatif
aussi de la fonction réaliste du pont. Alors, c’est le mot et le
verbe « dérider ». J’ai bien cherché un mot qui peut communiquer
l’idée de remplacer quelque chose de mauvais par quelque chose de meilleur.
Donc, dans ma recherche j’ai trouvé ce mot « dérider » qui
marche bien dans ce contexte parce que c’est un remplacement de la tristesse
par la joie, un sourire, le bonheur. Et en plus, c’est un verbe qui implique
l’action d’un autre, c’est un autre ou des autres qui me font sourire. Cette
émotion d’amitié qui rend quelqu’un plus heureux qu’avant est présente dans ce
verbe.
Dans une façon
différente que Guillaume Apollinaire, j’ai joué avec le placement des mots pas
pour un jeu intellectuel mais plutôt émotionnel. J’ai voulu que le lecteur/la
lectrice entre dans la nuit représentée, et que la forme aide le lecteur/la
lectrice dans sa propre découverte de son espace intérieur autant que le mien.
Le choix des mots, des formes, et l’espacement a été raisonné pour bien
exprimer les sentiments et les expériences que j’ai ressentis dans tout mon
être, l’espace dans tout son sens.
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LAURELLA :
Laurella Lutz
French Honors Program
6 décembre 2016
Calligramme
Mon
calligramme vient d’un souvenir de l’Harmonie Municipale d’Aix. Pendant la
deuxième répétition, j’ai reçu une partition pour un morceau japonais. Je n’ai
pas reconnu le morceau quand je l’ai regardé, mais quand nous avons commencé de
jouer, il a été un élan de nostalgie. Quand j’étais petite, j’ai très souvent
regardé un film japonais avec mon père. La musique de ce film sera toujours
liée à mon enfance, donc ce morceau et les gens accueillants de l’Harmonie ont
m’aidé vraiment avec mon mal du pays. Mais après encore plus de répétitions
avec mes amis français, le morceau est bien sûr également lié avec mes
souvenirs ici. La nostalgie est puissante, mais aussi mes souvenirs ici sont
plus récents et donc plus nets. C’est une émotion très bizarre, et maintenant,
quand je joue cette chanson, c’est un mélange des sentiments.
Dans
mon calligramme, les mots sont les notes sur la portée. Ils sont les vraies
notes des extraits de la chanson. Sans les mots, et sans quelqu’un qui lit ou
joue les notes du poème, il n’y a pas une chanson. En même temps, sans la
chanson, ma mémoire est vide des souvenirs liés à ce poème, et le poème est
vide d’un aspect essentiel de la signification. La relation entre les mots et
les notes dans mon poème est la même relation entre la chanson et ma
mémoire ; ma mémoire tombe en panne, et j’oublie beaucoup de souvenirs de
mon enfance. Mais quand j’entends la musique, je peux me rappeler parfaitement
la chanson que je n’ai pas reconnue et mes sentiments d’enfance. Donc, comme le
poème dit, « La chanson garde la mémoire et la mémoire garde la
chanson. »
Bien
sûr la chanson est liée à mon enfance, donc je me sens comme si j’étais chez
moi quand j’entends cette chanson. Après la vague initiale de la nostalgie, je
me sens en sécurité, comme je suis dans un cocon composé de sentiments
chaleureux. Mais en même temps, maintenant, il y a de nouveaux souvenirs
associés à la chanson chaque fois je la joue et c’est le sentiment de la ligne
de basse. Il y a un symbole de la reprise à la fin des partitions parce que je
joue le morceau très souvent et je revive les souvenirs et les sentiments
chaque fois. Mais aussi chaque fois que je le joue, c’est un peu
différent ; il est impossible de jouer parfaitement le même chaque fois.
C’est comme cela avec les souvenirs aussi ; chaque fois que l’on revit les
souvenirs dans sa tête, le souvenir change un peu – il est impossible de se
rappeler parfaitement quelque chose de la même façon chaque fois. La raison
pour laquelle j’ai choisi les petits extraits de la chanson plutôt que la
mélodie entière est parce qu’il y a des trous dans la mémoire. Ce n’est pas
parfait. Et maintenant, c’est un changement plus grand pour moi après avoir
joué avec les gens ici ; maintenant la chanson est aussi liée dans ma tête
avec Aix. Donc, comme une ligne de basse qui est constante sous la mélodie
d’une chanson, la chose le plus constante dans la mémoire est le changement.
Mon
calligramme est un peu différent qu’un calligramme d’Apollinaire ; oui,
j’ai créé une image avec les mots, mais j’ai créé la musique avec des mots
aussi, et c’est très important. La mélodie n’existe pas ici sans ces mots. Je
ne peux pas lire le poème sans chanter dans ma tête, et si on veut, c’est possible
de « jouer des mots » comme c’est possible de jouer des souvenirs
quand je joue ce morceau.
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MAXINE :
Honors 411
Ma métamorphose
Pour ce deuxième projet créatif,
j'ai décidé de faire des
calligrammes parce que je ne me suis
jamais exprimée de cette façon.
Quand j'ai commencé à réfléchir à
ces dernières trois mois, j'ai eu des difficultés de me rappeler un moment
vraiment profond. J'ai eu des expériences magnifiques
mais aussi quelques-unes qui étaient vraiment difficiles pour moi, mais rien de
vraiment très profond. Il n’y avait pas quelque chose qui m'était arrivé qui a effectué un changement d’avis ou un moment où je me
suis sentie comme une nouvelle personnes.
C'était plus des émotions que j’ai eues
qui sont sans doute important dans mon temps en France et pour mon expérience ici.
Les premières émotions que j'ai eu en France étaient justement le début de mon semestre. Le premier jour, deux amies et moi, nous sommes arrivées à l'aéroport à Paris. Le vol étaient dans la nuit et il y avait beaucoup de turbulence. Nous étions déjà extrêmement fatiguées en y arrivant. Puis, après avoir attendu à l'aéroport pour quelques heures, on a pris le tgv pour Aix-en-Provence. Quand nous sommes arrivées à Aix, il faisait vraiment chaud. J’ai beaucoup transpiré et je ne me sentais pas très bien. De plus, au moment où nous sommes arrivées au quai de la gare, nos familles nous ont accueillies. C'était un moment vraiment éprouvant pour les nerfs de quitter mes amies et d’aller toute seule avec des gens qui je ne connaissais pas du tout et chez qui j’allais habiter pour quatre moi.
C'était un moment très profond parce que je me rappelle encore les émotions que j’ai senties à ce moment. Je voulais mettre cette période précise dans une calligramme avec tout ce que j’ai senti dans le moment. En anglais il y a une expression “feel like a fish out of water” qui se traduit “se sentir comme uns poisson en dehors de l’eau.” Dans le moment que j’ai décris, je me suis vraiment sentie comme cela. J'étais vraiment mal à l’aise, très anxieuse, et honnêtement j’ai eu un peu peur de ce qui allait arriver. Je voulais transmettres exactement ces impressions dans un poème. Dans ces strophes, j’ai essayé d’utiliser des mots qui ont des sons plus discordants pour communiquer ma perception de l’environnement à ce moment-là. Je fais référence à là soleil pour décrire le temps qu’il faisait ce jour-là. J’ai essayé aussi de créer un lien entre mon expérience et le sentiment qu'un poisson aurait s’il était jeté en dehors de l’eau. Par exemple, le poisson ne peut pas bien respirer et avec ma nervosité, j'étais un peu stupéfait dans le moment.
D’autres émotions que j’ai eu dans mon temps en France ont commencé un jour en particulier. J'étais en train de revenir à Aix-en-Provence de la gare routière d’une petit excursion pendant le week-end. Ce jour, il faisait très beau. Il faisait chaud mais pas écrasant comme mon premier jour à Aix. C’était une température vraiment parfaite et très agréable pour marcher dans la ville. Je me rappelle que c'était un pur moment de bonheur. Dans mon joyeux état j’ai marché dans les rues pour retourner chez ma famille d'accueil. En marchant, j’ai observé et admiré tout ce que j’ai vue. J’ai regardé les gens qui se promenaient, tous les restaurants et cafés, et en particulier le ciel bleu avec les jolies maisons avec des petits balcons et à ce moment je me suis senti bien à l’aise. L’expression “comme un poisson dans l’eau” exprime très bien mes émotions de ce jour. C'était la première fois où je me suis sentie chez moi à Aix-en-Provence et moins comme un étranger qui n’appartient pas à cette ville.
Pour décrire vraiment mes sentiments, j’ai essayé d'utiliser le mots avec des sons plus mélodieux pour refléter mon état de joie. J’ai aussi commencé de faire des rimes pour rendre le changement de mon premier émotions à mes deuxièmes plus drastique et pour montrer que j'étais plus en harmonie avec mon environnement dans ce moment. Aussi, je voulais écrire le deuxième poème d’une façon plus agréable et jolie pour l'oreille parce que dans le moment où je me suis promenée dans les rues, j'ai vue la beauté de la ville et j'ai eu une grande reconnaissance pour être présent et de vraiment vivre dans ce moment.
Même si les poèmes sont très différents pour montrer mes sentiments différents, j'ai essayé aussi de faire des liens. Par exemple, dans les deux poèmes, je parle du soleil et de l'environnement qui m'entourait. Mais, dans le premier, le soleil était plus forte et je ne me sentais pas bien dans ce climat très chaud. J'étais mal à l'aise et l'environnement était presque un peu hostile. Mais dans le deuxième poème, il a fait soleil, mais j'ai accueilli le soleil qui faisait du bien sur ma peau et je me suis sentie en harmonie avec mon environnement. Pour encore plus renforcer les émotions vraiment opposées, j’ai fait des références à la mer où je suis un “poisson.” Dans le premier poème, la “mer agitée” était le train qui m’emmenait à Aix et le “rousseau” était la foule qui m’a entourée dans laquelle je me sentait hors de propos, comme un poisson en dehors de l’eau. Mais dans le deuxième poème, une “vague de tranquillité” m’embrasse pour montrer que je me suis vraiment sentie dans mon milieu naturel, comme un poisson dans l’eau.
De plus, j’ai dessiné les feuilles des deux poèmes dans des styles différents. La première feuille est presque vide et j'ai dessiné les vagues avec un stylo. Pour la deuxième, j'ai utilisé plein de couleurs et la feuille n’est pas vide du tout. J'ai fait ce choix car ma vie a vraiment gagné plus de couleurs et de contentement.
Les premières émotions que j'ai eu en France étaient justement le début de mon semestre. Le premier jour, deux amies et moi, nous sommes arrivées à l'aéroport à Paris. Le vol étaient dans la nuit et il y avait beaucoup de turbulence. Nous étions déjà extrêmement fatiguées en y arrivant. Puis, après avoir attendu à l'aéroport pour quelques heures, on a pris le tgv pour Aix-en-Provence. Quand nous sommes arrivées à Aix, il faisait vraiment chaud. J’ai beaucoup transpiré et je ne me sentais pas très bien. De plus, au moment où nous sommes arrivées au quai de la gare, nos familles nous ont accueillies. C'était un moment vraiment éprouvant pour les nerfs de quitter mes amies et d’aller toute seule avec des gens qui je ne connaissais pas du tout et chez qui j’allais habiter pour quatre moi.
C'était un moment très profond parce que je me rappelle encore les émotions que j’ai senties à ce moment. Je voulais mettre cette période précise dans une calligramme avec tout ce que j’ai senti dans le moment. En anglais il y a une expression “feel like a fish out of water” qui se traduit “se sentir comme uns poisson en dehors de l’eau.” Dans le moment que j’ai décris, je me suis vraiment sentie comme cela. J'étais vraiment mal à l’aise, très anxieuse, et honnêtement j’ai eu un peu peur de ce qui allait arriver. Je voulais transmettres exactement ces impressions dans un poème. Dans ces strophes, j’ai essayé d’utiliser des mots qui ont des sons plus discordants pour communiquer ma perception de l’environnement à ce moment-là. Je fais référence à là soleil pour décrire le temps qu’il faisait ce jour-là. J’ai essayé aussi de créer un lien entre mon expérience et le sentiment qu'un poisson aurait s’il était jeté en dehors de l’eau. Par exemple, le poisson ne peut pas bien respirer et avec ma nervosité, j'étais un peu stupéfait dans le moment.
D’autres émotions que j’ai eu dans mon temps en France ont commencé un jour en particulier. J'étais en train de revenir à Aix-en-Provence de la gare routière d’une petit excursion pendant le week-end. Ce jour, il faisait très beau. Il faisait chaud mais pas écrasant comme mon premier jour à Aix. C’était une température vraiment parfaite et très agréable pour marcher dans la ville. Je me rappelle que c'était un pur moment de bonheur. Dans mon joyeux état j’ai marché dans les rues pour retourner chez ma famille d'accueil. En marchant, j’ai observé et admiré tout ce que j’ai vue. J’ai regardé les gens qui se promenaient, tous les restaurants et cafés, et en particulier le ciel bleu avec les jolies maisons avec des petits balcons et à ce moment je me suis senti bien à l’aise. L’expression “comme un poisson dans l’eau” exprime très bien mes émotions de ce jour. C'était la première fois où je me suis sentie chez moi à Aix-en-Provence et moins comme un étranger qui n’appartient pas à cette ville.
Pour décrire vraiment mes sentiments, j’ai essayé d'utiliser le mots avec des sons plus mélodieux pour refléter mon état de joie. J’ai aussi commencé de faire des rimes pour rendre le changement de mon premier émotions à mes deuxièmes plus drastique et pour montrer que j'étais plus en harmonie avec mon environnement dans ce moment. Aussi, je voulais écrire le deuxième poème d’une façon plus agréable et jolie pour l'oreille parce que dans le moment où je me suis promenée dans les rues, j'ai vue la beauté de la ville et j'ai eu une grande reconnaissance pour être présent et de vraiment vivre dans ce moment.
Même si les poèmes sont très différents pour montrer mes sentiments différents, j'ai essayé aussi de faire des liens. Par exemple, dans les deux poèmes, je parle du soleil et de l'environnement qui m'entourait. Mais, dans le premier, le soleil était plus forte et je ne me sentais pas bien dans ce climat très chaud. J'étais mal à l'aise et l'environnement était presque un peu hostile. Mais dans le deuxième poème, il a fait soleil, mais j'ai accueilli le soleil qui faisait du bien sur ma peau et je me suis sentie en harmonie avec mon environnement. Pour encore plus renforcer les émotions vraiment opposées, j’ai fait des références à la mer où je suis un “poisson.” Dans le premier poème, la “mer agitée” était le train qui m’emmenait à Aix et le “rousseau” était la foule qui m’a entourée dans laquelle je me sentait hors de propos, comme un poisson en dehors de l’eau. Mais dans le deuxième poème, une “vague de tranquillité” m’embrasse pour montrer que je me suis vraiment sentie dans mon milieu naturel, comme un poisson dans l’eau.
De plus, j’ai dessiné les feuilles des deux poèmes dans des styles différents. La première feuille est presque vide et j'ai dessiné les vagues avec un stylo. Pour la deuxième, j'ai utilisé plein de couleurs et la feuille n’est pas vide du tout. J'ai fait ce choix car ma vie a vraiment gagné plus de couleurs et de contentement.
1)
Jetée sur la terre par un mer agitées.
Le soleil brille fort et estrange
L’air inhalé est nouveau.
Le corps est stupéfait.
Mais il faut bouger. Il faut découvrir.
2)
L’environnement m’invite avec des sons différents.
Exploration et evolution sont essentiel.
Les mirettes ouvertes et vigilantes
Absorbent tout ce qu'elles voient.
Une nervosité m’entoure encore. Il faut continuer.
3)
Engloutie par un ruisseau.
Sons forts. Voix étrange. Une reconnaissance.
Je suis emporter par une masse de gens
Les rues deviennent comme les reviers.
Je les suivent avec une curiosité. Il le faut.
4)
Lentement une routine s’installe.
Nouvelles habitudes sont obtenu.
Mais je ne me sent pas chez moi. Pas encore.
Mal à l’aise dans ma peau.
Je veux briser cette barrière.
5)
Fru-stra-tion.
Perdue dans les conversation
Incapable de vraiment déballer les mots.
Le sentiment de vouloir retourner
Se sentir comme un poisson en dehors de l’eau.
1)
Le soleil sur ma peau
Le vent dans mes cheveux
Le ciel bleu clair comme un océan calme
Un petit sourire sur mes lèvres,
une vague de tranquillité m'embrasse
2)
Les rues familières avec plein de vie
Les gens se promennent tranquillement.
Je me met en marche dans cet environnement
Aucun doute, aucune hésitation
Je connais cette rue par cœur.
3)
Je continue, ici à gauche, ici à droite
Passe devant le resto et maintenant à côté de la boulangerie
Ou il y a de délicieuse chocolatines.
Je regarde les maisons que j’admire chaque jour,
Et une confiance m'entoure.
4)
Je suis dans le moment cette fois
J'absorbe tout ce que je vois
Je fais un avec l’espace
Et l'espace devient une partie de moi
je sais que je ne vais jamais l’oublier.
5)
Ce moment est clé
Je me sent plus comme étrangère
Ceux qui m'ont accueillie
Sont devenu ma famille
Et moi? Devenue comme un poisson dans l'eau.
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MICHELLE :
Michelle Blazewicz
Le 28 Novembre, 2016
Projet Créatif
Pour ce deuxième projet créatif,
j’ai choisi de créer trois calligrammes dans le style de Guillaume Apollinaire.
C’est vrai que j’ai eu un temps difficile pour comprendre ce qu’il a écrit,
mais j’adore la poésie et je vais prendre toutes les occasions pour l’écrire.
Alors, on ne peut pas être exactement comme Guillaume Apollinaire, mais je me
suis découverte moi-même et mon style dans ce projet. J’ai commencé à trouver les
moments pendant mon expérience ici, et après que j’ai écrit les poèmes, j’ai
choisi des images qui sont les plus appropriées pour ce que j’ai écrit. C’est
plus difficile de faire la poésie de cette façon – essayer de mettre les mots
dans une forme qui existe déjà – mais j’ai pensé pour moi, c’est important de
faire cela. Je n’ai pas voulu limiter mes sentiments ou mes émotions parce que
les poèmes montrent la première fois où je me suis explorée moi-même dans le
contexte de la France.
Pour mon projet créatif, j’ai commencé
à réfléchir aux moments que j’ai vécus depuis mon arrivée en France. J’ai trouvé
les sentiments qui sont les plus présents dans ma tête pour élaborer des
moments. J’ai trouvé dans mon écriture que la langue est très importante ;
elle est liée beaucoup avec mes émotions et mes pensées. Les deux premiers calligrammes
que j’ai écrits concernent deux expériences différentes avec la langue. Les
expériences ont provoqué la colère et la frustration pour moi parce que j’essaie
de m’exprimer en français tout le temps, mais quelque fois je ne peux pas
trouver les mots ou les prononcer d’une façon qui plait aux français.
Le premier calligramme que j’ai écrit
concerne le temps après que je me suis séparée de mon petit-ami. Nous avons
passé un an et demi ensemble, et c’était mon premier lien sérieux avec
quelqu’un. J’ai dû vivre cette expérience en France où je n’ai pas les mots pour
dire que mon cœur est brisé et que je me suis sentie comme si j’avais perdu la
moitié de moi-même. Je n’ai pas parlé avec ma mère d’accueil parce que je n’ai
pas voulu discuter la situation et parce qu’elle ne me connait pas de cette façon.
Je l’ai dit à ma mère et à mes amis, mais j’ai raconté les événements en
anglais. Alors, quand je suis forcée de penser et parler en français, ici est
où la douleur commence. Je ne peux pas trouver les mots pour décrire ce que je ressens
parce que je n’ai pas voulu partager cette expérience avec les français. Alors
ce calligramme est ma première exploration de comment je décris mes émotions
qui sont venues de la séparation en français. Je souligne que je me sens
coincée entre les deux langues en utilisant les mots « poitrine » et « bloque ».
Il y a des défis dans mon chemin que je dois traverser, mais au début, c’est
plutôt un cas que j’ai avoué. De plus, la forme de ce poème est un peu
abstraite ; il y a deux cœurs qui sont attachés par un fil et ils ne
s’accrochent avec à futur définitif.
Le deuxième calligramme vient d’une expérience
que j’ai eu avec une française. On m’a demandé ce que j’ai fait pendant le
weekend et j’ai essayé d’expliquer ce qui s’était passé pendant la nuit. Mais
elle ne m’a pas comprise parce qu’elle a insisté que je ne prononce pas un mot
qu’elle sait. J’ai commencé à augmenter ma voix et je suis devenue frustrée.
J’ai fait une analogie et elle m’a compris. « Ah,
nuit ! ». Elle a dit le mot exactement comme moi. Alors, j’ai trouvé
mes frustrations pour écrire ce deuxième calligramme qui examine les habitudes
des Aixois d’être un peu « snobs » avec leur langue et leur accent. Alors,
dans ce poème j’ai utilisé le mot « tornade » et « mâcher »
parce que de temps en temps, je trouve que je deviens perdue avec les mots et
les sons deviennent coincés dans ma gorge, impossible à dire. Le mot
« tornade » et l’image qu’il évoque est une bonne représentation de
mes sentiments quand je pense que le français n’est pas le mien et je ne peux
bien pas le parler.
Le troisième et dernier calligramme
concerne d’un souvenir très récent et heureux. Mon anniversaire était la deuxième
semaine de novembre et je suis sortie avec mes amis. C’est aussi le jour après
l’élection, alors tout le monde n’était pas content. Cependant, je me souviens
que mes amis ont essayé de rendre le jour amusant parce que la situation n’est
pas la meilleure. Malgré tout ce que j’ai vécu ce semestre, c’est une bonne journée
parce que je me suis sentie comme si j’étais avec ma famille. J’ai utilisé
« aujourd’hui » et « hier » plusieurs fois pour faire des
comparaisons entre un jour et l’autre. Un jour passe à l’autre, mais on ne note
pas souvent le changement. Beaucoup de temps peut passer avant qu’on commence à
voir ce qui a changé. Alors, j’utilise « ajouter » pour montrer ce
changement. Oui c’est vrai, je dois changer comment je dis mon âge parce qu’un an
a passé. Les mots ici sont simples mais intentionnels. Il n’y a pas beaucoup
d’espace pour écrire, alors j’ai choisi les mots spécifiques pour exprimer mon
message.
Alors, j’ai beaucoup
aimé ce projet parce que mes images et ma poésie m’ont permis d’apprendre plus
sur moi-même. J’ai appris que j’avais des frustrations, de la colère, et aussi
du bonheur que je n’ai pas confronté. C’est important de lire le troisième calligramme
à la fin parce que je ne l’ai écrit qu’après que j’ai confronté mes premières émotions.
Si j’avais plus de temps, je veux écrire plus avec des images plus complexes.
Je veux développer mon style et réfléchir à ce que j’ai vécu pendant mon temps
en France. Les moments que j’ai choisis sont les plus forts dans mes souvenirs,
mais je pense qu’il serait aussi intéressant de penser aux moments qui sont
plus petits, et de les nuancer dans des poèmes où on explore la vie quotidienne
et le dépaysement de vivre dans un nouveau pays. Ce projet m’encourage à
continuer à écrire après que je retourne chez moi parce que c’est un bon exercice
pour la santé émotionnelle et j’ai aimé mon exploration de la poésie pendant
mon temps ici.
=============
PAUL
Paul Flanigan
FRE 411 - Cros
Projet Créatif 2
Le 28 novembre
2016
L'espace
intérieur est très
unique et personnel pour chaque personne. Le corps et l'esprit sont des choses
qui sont sacrés et elles dictent comment nous pensons et interagissons avec
notre environnement. Par contre, Guillaume Apollinaire écrit des poèmes qui décrivent l'espace
extérieur ; il dessine des objets physiques, mais j'ai trouvé un lien avec des
endroits ou des objets avec les sentiments intérieurs. Mes calligrammes
sont un symbole d'une expérience profonde que j'ai eu à Paris pendant les
vacances. Je suis allé à Disneyland pour la première fois de ma vie et c'était
très amusant et intime pour moi. C'est un peu bizarre qu'un homme qui a
vingt et un ans avait un très bon moment, mais l'expérience était contraire à celle
des autres.
Quand
je suis arrivé avec mes amis, j'ai su que mon expérience là serait magnifique. Nous
avions acheté nos billets avant et nous sommes arrivés par notre hôte qui nous
y a conduits. Après que je suis entré, je me suis arrêté et j'ai vu « Main
Street, USA » et j'étais étonné et sans voix. Mes souvenirs d'enfance m’ont
innondés. Tous mes rêves s'étaient réalisés. Je me suis tourné vers mes
amis et je leur ai dit, « J'aime cet endroit ! » Immédiatement, j'ai été prêt
pour le plaisir. Nous avons marché dans la rue et nous avons pu voir le château
célèbre de Disney. J'étais sur un petit nuage.
J'ai
choisi cette expérience pour mon projet parce qu'elle était significative
pour moi et c'était différent. Elle m’a mis à l'aise. Avec réflexion, il y
avait trois sentiments à Disney que j'ai relié avec l'espace intérieur et
des éléments sentimentaux. Ils sont la découverte, l'enfance et l'importance de
ne jamais oublier votre esprit juvénile et l'importance de partager ces expériences
avec des amis et comment l'amitié affecte nos souvenirs. Pour chaque
moment que j'ai eu à Disney, quelque chose de nouveau est apparu et j'ai
appris quelque chose de différent sur moi-même.
J'ai
fait le calligramme
d'une ampoule parce qu'elle représente les idées et la découverte. Il est
important d'essayer de nouvelles choses et de quitter votre zone de confort. Je
veux évoquer l'aventure et l'excitation avec un rayon de soleil.
Aller à Disney était une nouvelle aventure pour moi et j'aime comment je peux réfléchir
à mon expérience et découvrir du frisson. Comme une ampoule, mon expérience a
mis en lumière comment apprécier les petites détails que je néglige quand
je travaille beaucoup ou que je suis pressé. Ce poème décrit d'ouvrir votre
esprit et vous pouvez créer des expériences considérables. On a besoin de
saisir la balle au bond. Sans découvrir, je ne peux pas apprendre de mes
erreurs ou approcher le monde avec un esprit ouvert et d’acceptation.
De
la même façon, j'ai écrit
un poème sur l'importance de rester lié avec vos enfances. Le château à Disney
est un symbole des rêves d'enfance. Chaque spectateur peut trouver une
signification du château et quelle histoire il évoque. Le château à Disney à Paris
est la maison de la Belle au Bois Dormant et immédiatement, je me suis rappelé son
histoire quand je l'ai vu. C'est une icône de la magie de Disney et l'esprit
libre des enfants. Chaque élément du château comme les lumières, les fenêtres
et la musique qui est jouée pendant le spectacle pousse à laisser nos
responsabilités et à se comporter comme un jeune. L'objectif de Disney est
d'imaginer les bons moments dans sa vie. Avec l'image du château, je sens
insouciant et enthousiaste. Il est important de ne jamais oublier vos souvenirs
d'enfance parce qu'ils sont simples et palpitants.
Finalement,
mon dernier poème représente l'amitié. Je suis allé à Disney avec deux de mes amis qui
adorent aussi les films et la musique de Disney. Ils ont rendu cette expérience
très mémorable parce que c'était ma première fois. Les amis remplissent l'âme
de joie parce qu'ils sont loyaux et s'intéressent à moi. La connexion et la folie
que j'ai créées avec eux à Disney dureront toute ma vie. Partager
ces expériences avec quelqu'un est important pour créer une aventure et
apprendre de nouveaux esprits. L'amitié est une relation forte qui est
essentielle pour traverser notre zone de confort. Je me suis amusé avec mes
amis et je n'abandonnerai jamais les moments que nous avons eus.
Je
pense que mon expérience à Disney est une bonne réflexion des éspace intérieur.
Mes pensées ont changé et j'ai appris de nouvelles choses. Cette expérience
incorpore mes souvenirs d'enfance et d'amitié avec la signification de découverte.
J'ai eu un moment intime et une expérience profonde où je n'étais pas mal à l'aise,
mais en un sens, j'étais perturbé dans le bon sens. J’ai vu le monde avec un
esprit différent et ouvert. J'ai interagi avec l'espace extérieur comme les
endroits et mes amis mais j'ai appris quelque chose de personnel qui n'est
pas à l'extérieur. Je me sens propre et prêt pour une nouvelle aventure.
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